ZePare-Brise reconquiert le vitrage

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« Cette offre existe déjà chez ZeCarrossery, mais jusqu’à maintenant elle a rencontré peu de succès car nous y sommes surtout orientés carrosserie. Nous avons donc développé une marque distincte pour le vitrage, avec une stratégie propre notamment vis-à-vis du grand public qui associe cette activité à des spécialistes », explique Laura Marie, co-dirigeante de ZeCarrossery avec sa sœur Lucie Marie. Dans un premier temps, ZePare-Brise est ouvert gratuitement aux 58 premiers « zecarrossiers » pendant un an, ce qui lui permet de bénéficier de ce maillage pour démarrer.

La nouvelle enseigne reste néanmoins ouverte à des carrossiers voulant développer cette activité spécifique, sans adhérer à ZeCarrossery… Mais en misant aussi sur la communication digitale. « Nous nous positionnons sur Internet en exploitant à la fois le référencement naturel et en achetant des mots-clefs, qui peuvent coûter de 20 à 80 € le clic dans ce domaine… Et nous sommes aussi très présents sur les réseaux sociaux », précise Laura Marie. Objectif : rassurer les clients en développant la notoriété de la nouvelle marque.

ZePare-Brise s’adresse uniquement aux réparateurs et pas aux investisseurs à la recherche de franchise (comme A+Glass, Autoglass, etc.). Suivant le modèle de ZeCarrossery, elle prône l’indépendance des réparateurs en offrant la franchise à leurs clients, en misant sur l’activité hors assurance, recourant au besoin à la cession de créance… Ce qui la place plutôt en concurrence avec un réseau comme OuiGlass. A la différence près qu’elle se rémunère sur l’apport d’affaires et la revente de vitrages. Car côté approvisionnement, l’enseigne se repose sur un accord avec VSF pour proposer des produits à prix compétitifs.

Ses franchisés bénéficient ainsi du stock et de l’outillage du distributeur spécialisé contre une redevance mensuelle et une commission sur le chantier généré. Tandis que ZeCarrossery leur fournit outils de gestion et de communication. Objectif : tripler le volume moyen hors assurance de cette activité dans les ateliers du réseau en passant d’un à trois chantiers par semaine. Testé depuis mai dans trois ateliers – à Aubenas (07), Caen (14) et Toulouse (31) – ce concept est officiellement lancé à partir de juin. Les premiers résultats sont apparemment prometteurs. « Pour l’instant, nous faisons beaucoup de ‘one shot’, mais nous travaillons sur la conversion des clients. »

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