Image

Extrait du document de la DGCCRF : «La refonte de l’arrêté du 27 mars 1987 relatif aux règles de publicité des prix pour les prestations d’entretien ou de réparation, de contrôle technique, de dépannage ou de remorquage ainsi que de garage de véhicules est indispensable.En effet, les comptes-rendus font état de la complexité de mise en œuvre des modalités d’information du consommateur, ne permettant pas une bonne information de celui-ci. Il est donc nécessaire d’engager des travaux de réécriture de la réglementation afin de l’adapter aux techniques nouvelles de commercialisation et d’information pour une meilleure lisibilité et accessibilité des informations délivrées au consommateur. Ces travaux devraient être menés en 2015».
Extrait du document de la DGCCRF :[En Poitou-Charentes], «les enquêteurs ont souligné que ces centres auto et les garages indépendants connaissent des difficultés pour réparer de nombreux véhicules récents, faute d’informations techniques ou de références des pièces. Cette situation pourrait être la conséquence de la stratégie mise en œuvre par les constructeurs pour limiter les possibilités pour les consommateurs de faire réparer leur véhicule en dehors du réseau constructeur. »
Extrait du document de la DGCCRF :«En région Bourgogne, sur l’aspect des relations carrossiers/compagnies d’assurances, les enquêteurs ont eu connaissance d’éléments qui les ont conduits à la rédaction d’un indice de pratique anti-concurrentielle transmis à la BIEC de Lyon puis enrichi et envoyé en 2015 à l’Administration Centrale pour proposition de mise en enquête. Les pratiques dénoncées par les carrossiers et mises en œuvre par les compagnies d’assurances directement ou via les cabinets d’experts viseraient à imposer des prix de prestations et à limiter de façon quasi systématique le volume d’heures à prendre en compte lors d’un sinistre. La qualification de PAC [NdlR : Pratique Anti-Concurrentielle] n’a toutefois pas été retenue par l’Administration Centrale qui a estimé que les faits relevaient plutôt des pratiques restrictives de concurrence sans préjuger des suites.»