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Des académies pour former et intégrer

Jérémie Morvan
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Institut AD

En marge du GNFA, les réseaux se dotent d’un organisme de formation “maison“. Leur mission : faciliter l’intégration des nouveaux entrants, mais aussi pousser les membres du réseau à retourner sur les bancs de l’école. À cet égard, l’Institut AD annonce une bonne année 2023, avec une nette croissance des volumes de formation dispensés, qu’il s’agisse de formations techniques pour la mécanique, mais aussi la carrosserie ou encore des modules dits “tertiaires“.

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L’organisme a ainsi passé le cap des 2000 jours de formation et formé près de 1500 personnes. À noter : les élèves de l’Institut sont majoritairement des réparateurs sous enseigne Autodistribution, mais aussi, pour 25 % d’entre eux, des pros hors réseau animés par le groupement. Et « le premier trimestre 2024 affiche la même dynamique, qu’il s’agisse des volumes de formation comme du nombre de distributeurs impliqués ! », se réjouit Matthieu Savary, responsable national des services à la réparation VL chez Autodistribution. Parmi un catalogue comptant une trentaine de modules techniques, les thèmes identifiés comme prioritaires dans le cadre du plan quadriennal “Engagement 2027“ d’Autodistribution sont le diagnostic, le Passthru, les systèmes Adas ou encore la boîte de vitesses automatique (BVA). L’habilitation électrique et la clim (cadre réglementaire) sont également mises en avant.

L’Institut AD délocalise au maximum ses formations en s’appuyant sur ses prestataires de formation ou chez les distributeurs. Objectif : être en mesure de proposer une offre de formation à 1h30 maximum des réparateurs ! Pour le secteur spécifique de la carrosserie, l’organisme s’est rapproché du CESVI et du GNFA pour proposer là encore des modules de formation au plus proche des réparateurs. « Le métier a beaucoup changé et si les professionnels ont bien conscience de la nécessité de monter en compétences, les mobiliser sur des problématiques face auxquelles ils sont pourtant dès à présent confrontés au quotidien dans leur atelier n’est pas toujours facile », note le responsable.

VE : l’arbre qui cache la forêt...

Si le groupement « pousse » fort sur plusieurs de ses modules de formation, c’est parce que le VE est loin de constituer le seul défi technologique pour les ateliers. « Les nouvelles technologies sont nombreuses et, avant même d’intervenir sur les véhicules électriques, les ateliers vont accueillir de plus en plus de véhicules nécessitant la reprogrammation des pièces montées, ou l’entretien-réparation d’une BVA, dont le taux d’équipement du parc a significativement augmenté ces dernières années. L’hybridation est aussi un vrai sujet car chaque constructeur possède sa propre technologie, soit autant de modèles d’hybridation à maîtriser », avertit-il.

Mieux encore : le module sur les Adas a mis en lumière des besoins de mise à niveau sur la géométrie des trains roulants... Une formation un peu laissée de côté ces dernières années, mais qui devrait bénéficier d’une utile piqûre de rappel en 2024 !

Jérémie Morvan
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