Formation continue : existentielle (et non négociable…)

Soit un quart seulement des petites structures (typiquement des MRA) qui « investissent » dans la montée en compétences de leur(s) compagnon(s). Certes, ces formés en 2022 ne représentent que 21 % des 421 000 salariés de la branche, mais « oui, les entreprises prennent bien le train de la technologie ! », assurait Marion Vidal, responsable de projet de l’Observatoire des métiers des services de l’automobile de l’Anfa, lors du Club de l’Artisanat que Mobilians avait tenu en novembre dernier. Mieux vaut en effet fermer un jour, que fermer pour toujours...

Le recours à la formation est très variable selon le type d’acteurs (données GiPA). En 2022, le personnel de 58 % des MRA sous enseigne a suivi au moins une formation ; ce même taux tombe à 29 % seulement pour les réparateurs indépendants sans enseigne. Les têtes de réseau jouent ici un rôle central pour promouvoir et faciliter l’accès aux formations. Car la montée en compétences des adhérents permet de capter les véhicules récents à travers les accords grands comptes noués avec les apporteurs d’affaires et les flottes. On est toutefois loin des taux observés dans les réseaux de marque : 95 % des concessions et 96 % des agents ont suivi au moins une formation en 2022. Outre une obligation contractuelle vis-à-vis du constructeur, ils interviennent majoritairement sur des véhicules très récents (0 à 5 ans).