Election Medef : Fiev et FFC soutiennent Patrick Martin

Le 6 juillet prochain, le Medef connaîtra son nouveau président. Des cinq candidats initiaux, il ne reste plus que deux ultimes prétendants à la présidence du puissant syndicat patronal. D’un côté, Dominique Carlac’h, présidente de D&Consultants, société « spécialisée dans le conseil en stratégie et financement de l'innovation », souligne le site de l’entreprise ; de l’autre, Patrick Martin, président de Martin Belaysoud, distributeur de produits et services dans les domaines du bâtiment et de l’industrie. La première est l’actuelle vice-présidente et porte-parole de l’organisation patronale ; le second, son président délégué et trésorier.

Dans cette lutte pour la succession de Geoffroy Roux de Bézieux, l’UIMM a, dès le 13 avril dernier, apporté son soutien unanime à Patrick Martin, actuel vice-président du Medef. Une voix qui compte, puisque l’Union des Industries et Métiers de la Métallurgie est la troisième au sein de du Medef, derrière l’assurance et la banque et devant la non moins puissante Fédération Française du Bâtiment (FFB).

Sur le papier au moins, ce soutien de l’UIMM fait du patron de l'entreprise Martin Belaysoud (voir encadré), le candidat putatif de l’automobile, puisque la fédération inclue dans ses 11 fédérations professionnelles le CCFA (et son extension PFA), Mobilians, la FFC et donc la Fiev.

Rien d’étonnant donc à voir Claude Cham, le président de la Fiev et Patrick Cholton, le président de la FFC, manifester leur total soutien à Patrick Martin. « Par la proximité de son entreprise avec le monde de l’industrie, il en connaît les rouages et les valeurs, souligne le président de la Fiev. « En ces temps de profonde mutation des industries automobiles, nous avons besoin d'un capitaine aguerri pour affronter le gros temps », complète Patrick Cholton.

Évoquant son entreprise fondée il y a 200 ans à Bourg-en-Bresse (01) où se trouve encore le siège, l'industriel de cœur qu'est Claude Cham le reconnaît aussi « comme l'homme des territoires » capable d'accompagner la réindustrialisation de cette France trop longtemps oubliée par une monoculture des services. C'est pour lui l'homme qu'il faut, « au sein du nouveau Medef, pour que l’industrie automobile soit considérée et pèse dans les décisions ».