La FNA met en avant les contrôleurs techniques

Philippe Lamigeon
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FNA - Contrôle Technique

Suite à la publication du rapport de l’UTAC-OTC, la FNA souligne le rôle indispensable des contrôleurs techniques en France. Le maillage actuel des centres répond à la demande, mais il ne faut pas qu’il augmente exagérément. Et les défaillances mineures détectées doivent être prises en charge par les réparateurs.  

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La publication du rapport d’activité de l’UTAC-OTC portant sur les contrôles techniques périodiques des véhicules légers pour l’année 2022, précise qu’il existe 13112 contrôleurs agréés (+ 2,09 % par rapport à 2021), répartis dans 6667 centres (dont 1178 non rattachés à un réseau), soit + 122 centres par rapport à 2021. En 2022, 25 558 192 de contrôle ont été réalisés sur l’ensemble du territoire français. 

« Le maillage des centres en France, aujourd’hui, répond parfaitement à la demande : un consommateur peut dans une période normale réserver un rendez-vous dans un délai moyen de 48 heures. La FNA alerte sur le risque d’une plus grosse augmentation des centres de contrôle techniques en France à long terme. En effet, une trop grande hausse pourrait mettre la rentabilité des centres en difficulté », rappelle la fédération.

Il est en effet difficile d’anticiper l’évolution du nombre de contrôles dans les prochaines années, car on doit déjà tenir compte de la baisse des ventes des véhicules neufs, l’incitation à utiliser de nouvelles mobilités et la mise en place progressive des ZFE. De plus, les exploitants de centres sont confrontés à la difficulté de recruter des contrôleurs, notamment suite aux départs en retraite. C’est pour cela que l’attractivité des métiers dans l’automobile reste une priorité pour la FNA.

Côté contrôle lui-même, la FNA remarque que les défaillances critiques sont très faibles (0,70 % pour les véhicules M1). Le taux de contre-visites pour l’ensemble de la catégorie des véhicules légers est passé de 19,90 % à 19,44 %. À ce niveau, le taux le plus faible est détenu par le Val-d’Oise avec 10,54 % et le plus élevé par la Guyane avec un taux de 28,86 % (véhicules M1). Plus de 70 % des véhicules particuliers (M1) présentent au moins une défaillance mineure, tel que réglage de feux de brouillards, opacité, pneumatiques, disques de freins, triangles et bras de suspension, état des phares, plaquettes de frein… 

« La FNA rappelle et sensibilise sur l’importance du rôle préventif des défaillances mineures. Les réparateurs doivent demander systématiquement à leurs clients les procès-verbaux pour planifier les réparations nécessaires dans le temps et éviter ainsi une aggravation des avaries pouvant alors coûter très chers aux familles », conclut l’organisme. 
 

Philippe Lamigeon
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