La mixité, un enjeu pour Euromaster

Philippe Lamigeon
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EUROMASTER

La représentation féminine se développe de plus en plus dans le secteur automobile, y compris dans les ateliers. C’est le cas chez Euromaster qui, au passage, a obtenu pour 2022 un index parité femmes-hommes de 79/100. Quatre d’entre elles témoignent. 

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En marge de la Journée de la Femme, Euromaster (groupe Michelin) rappelle que son réseau offre des perspectives extrêmement variées en atelier, vente, siège social, support client ou marketing. Les femmes ont pleinement leur place. « Chez Euromaster, nous sommes convaincus que la féminisation des équipes dépasse la seule question de mixité, mais répond à un véritable enjeu d’orientation, de formation professionnelle et performance. Ainsi, nous sommes engagés dans une politique RSE en faveur de l’inclusion et de la diversité et nous sommes fiers de compter 362 collaboratrices au 31 décembre 2022 qui occupent différentes fonctions. Notre ambition est de montrer aux femmes un autre visage de la filière automobile et de remettre en cause les préjugés en déconstruisant les stéréotypes », déclare Stéphanie Decompois, directrice Marketing, Communication & Digital d’Euromaster France.

Labellisée pour la deuxième année consécutive "Enseigne responsable" en 2022 et adhérent de l’association WoMen and Vehicles in Europe (Wave), Euromaster France a aussi obtenu un Index de l’égalité professionnelle de 79/100 pour 2022, en progression de 15 points par rapport à 2021. Pour attirer les profils féminins, Euromaster a notamment mis en place des accords permettant de concilier vie professionnelle et vie privée (télétravail, horaires aménagés, etc.). Reste que le manque de mixité dans le secteur de l’automobile, notamment dans les métiers manuels, est la conséquence d’idées reçues. Aujourd’hui, les métiers sont pourtant accessibles à toutes et tous. Par exemple, Sandrine Jasner est responsable du centre de services mixte de Strasbourg. « Ma curiosité m’a conduite chez Euromaster, au cœur d’un milieu professionnel inconnu. L'arrivée dans le métier n'a pas été facile, c'est un métier physiquement difficile et technique, mais j'ai eu la chance de rencontrer des managers puis des clients bienveillants et à l'écoute. J'ai aussi bénéficié d'un vrai accompagnement tout au long de mon parcours. Mon entourage a été surpris de mon choix de réorientation, mais je suis fière aujourd'hui d'appartenir à cette belle filiale Michelin et heureuse de porter les couleurs d'une enseigne dont je partage les valeurs ! », explique-t-elle. 

De son côté, Nathalie Debeucklaere est à la tête du centre mixte franchisé Taqui à Toulouse. « Ce que j’aime dans mon métier, c’est la diversité des missions qui me sont confiées, principalement le management, arriver à faire adhérer mon équipe, créer de la cohésion pour avancer tous ensemble vers le même objectif, ce n'est pas toujours facile, mais c'est un aspect du métier qui me tient à cœur ! », assure-t-elle. Pour sa part, Sylvaine Boivant, responsable de centres multisites Bretagne précise : « Ce que je préfère, c’est la diversité du métier : pouvoir occuper différentes fonctions telles que chargée de clientèle, être en rendez-vous BtoB avec le commercial, manager les équipes, mais aussi animer le business. C’est un métier exigeant, mais passionnant, qui demande une parfaite organisation et de la réactivité, car il faut régulièrement opérer des changements. » Enfin, Marie Lavigne, attachée technico-commerciale véhicules légers, reconnaît adorer son métier et l’autonomie qu’il confère. « Au début, j’ai rencontré quelques difficultés pour être reconnue comme experte du haut de mes 24 ans, mais aussi un peu comme femme auprès de certains clients. C’est un métier très technique et j’ai dû rapidement répondre aux exigences de mes clients en termes de connaissance des produits », conclut-elle. 
 

Index de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, du ministère du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion. 

Tous les ans, au plus tard le 1er mars, les entreprises d’au moins 50 salariés doivent calculer et publier sur leur site internet, de manière visible et lisible, la note globale de l’Index de l’égalité femmes-hommes, ainsi que la note obtenue à chacun des indicateurs le composant. 
Cet index sur 100 points, comprend 4 à 5 indicateurs selon que l’entreprise a moins ou plus de 250 salariés :

•    Écart de rémunération femmes-hommes.
•    Écart de répartition des augmentations individuelles.
•    Écart de répartition des promotions (uniquement dans les entreprises de plus de 250 salariés).
•    Nombre de salariées augmentées à leur retour de congé de maternité.
•    Parité parmi les 10 plus hautes rémunérations.

En cas d’Index inférieur à 85 points, les entreprises doivent fixer et publier des objectifs de progression de chacun des indicateurs. En cas d’Index inférieur à 75 points, les entreprises doivent publier leurs mesures de correction et de rattrapage.
(Source : ministère du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion)
 

Philippe Lamigeon
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