Ph.Baudin : « Equip Auto 2022 est l’édition à ne pas manquer ! »

Philippe Baudin : Très bien ! Nous avons atteint notre objectif de 1 000 exposants ou marques. Nous avons même dépassé notre taux de remplissage qui atteint 107 %. Mais nous allons trouver les solutions.

P. B. : Nous restons humbles et pragmatiques face aux impacts multiples d’événements aussi inédits que la pandémie mondiale ou le terrible retour de la guerre en Europe. Ils rendent les déplacements internationaux erratiques et tendent les climats économiques et sociaux. Regardez Automechanika qui vient de s’achever : son visitorat est passé de 136 000 visiteurs en 2018 à 78 000 en 2022. Mais nous constatons aussi que, partout dans le monde, l’après-vente est résiliente malgré les crises. Nous sommes donc raisonnablement optimistes puisque nous espérons une fréquentation de 80 000 visiteurs professionnels.

P. B. : Oui, c’est enfin arrivé, depuis le temps que beaucoup d’acteurs l’espéraient... Cela a été très bien accueilli par les exposants et partenaires ! La jonction géographique et temporelle des deux salons renforce évidemment l’attractivité d’Equip Auto puisque les professionnels, évidemment passionnés d’automobile, vont pouvoir faire d’une pierre deux coups. L’idée est venue de Claude Cham et a séduit Luc Chatel. Les deux salons ont tout à gagner en s’épaulant et se complétant l’un et l’autre !

P.B. : Non, car l’édition 2022 d’Equip Auto s’annonce passionnante. Nous l’avons conçue pour couvrir l’ensemble des tendances et des évolutions afin de répondre aux nombreuses attentes de l’ensemble des professionnels de la filière. Preuve qu’Equip Auto est plus que jamais le salon de l’après-vente : tous les groupements de distribution sont là. Ils sont autant de gages de venue des réparateurs, leurs clients naturels sous enseigne comme indépendants. Toutes les fédérations professionnelles sont pleinement investies, parfois même sur la partie BtoC de ce grand rendez-vous. Les grandes enseignes du retail exposent. Autre signe des temps : les constructeurs majeurs du marché, tels que Stellantis ou Renaut et sa nouvelle stratégie Motrio, sont présents. BMW est même exposant cette année alors qu’il n’est pas sur le Mondial. Bien sûr, les acteurs du matériel de garage et de l’outillage sont largement représentés, comme d’ailleurs les grands équipementiers…

P.B. : Cela arrive, comme partout ailleurs. Mais nous accueillons aussi 45 % de nouveaux exposants ! 

P.B. : Difficile d’énumérer ici toutes les nouveautés qui arrivent dans la continuité des changements déjà entrepris durant Equip Auto 2017 et 2019. C’est l’édition à ne pas manquer : l’équipe du salon a poursuivi son travail prodigieux d’organisation et d’animation ! Prenez par exemple le garage du futur et son parcours de découverte inédit ou le nouveau village du réemploi (lire page 42). Autre nouveauté : le village des territoires d’excellence français, avec la présence des pôles de compétitivité et leurs adhérents.
Le village carrosserie-peinture est devenue une véritable ville dédiée aux multiples spécificités de la réparation-collision. Equip Auto Classic permet de comprendre cette niche d’activité de plus en plus porteuse. N’oubliez pas non plus l’espace Univers VO, plus complet que jamais. Regardez aussi le village des start-up et ses exposants qui révolutionnent les parcours client et brisent les silos qui séparaient les canaux et les marchés. Et j’en oublie… 
 

P.B. : Elle aussi est plus complète que jamais. Nous accueillons 26 % d’exposants internationaux. C’est un minimum puisque nous ne comptabilisons que les pavillons turc espagnol, coréen et néerlandais. Et alors même que les exposants chinois sont absents pour des raisons sanitaires. Les visiteurs d’Equip Auto trouveront aussi cette nouveauté qu’a voulue Claude Cham et que la proximité avec le Mondial a rendue possible : le premier « Paris Automotive Summit » qui se déroule le 18 octobre au Dôme de Paris avec des dirigeants mondiaux du secteur. Au sein d’Equip Auto, les quatre grands forums européens aborderont, en français et en anglais, des thèmes-clés comme la transition écologique, l’accès aux données, les évolutions technologiques, la formation, le recrutement... Un véritable « Davos de l’Automobile », comme aime à le qualifier Claude Cham !