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Sparker fait ses premières étincelles

Caroline Ridet
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DUCORPS Benoit SPARKER

2023, année de consolidation de ses bases pour la start-up officiellement lancée fin 2022. Son créneau : la construction d’un écosystème de start-up dédiées à la mobilité. 2024 sera donc l’année des premières concrétisations de partenariat/deal entre les membres de la communauté.

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Sparker ne se définit pas comme un "incubateur", estimé « trop réducteur », plus comme un « promoteur actif de l’innovation » issu des solutions d’entreprises du "nouveau monde" vers les membres "corporate" que sont les équipementiers et les distributeurs du monde entier. « Notre rôle est d’amener les acteurs traditionnels mais aussi les start-up à penser différemment pour travailler ensemble », décrit Benoît Ducorps. Année 2023 chargée pour le cofondateur et CEO de Sparker : « Nous sommes partis de zéro fin 2022, et avons accueilli plus d’un millier de start-up issues de cinquante pays sur la plateforme couvrant l’ensemble de la chaîne de valeur de la mobilité : de la construction de véhicule (EV, autonome...), en passant par la vente de véhicules, de pièces détachées et de la maintenance automobile pour fermer la boucle sur l’économie circulaire. »

L’année passée a également été finalisé le développement de la plateforme digitale propriétaire SparkeHub, opérationnelle depuis décembre dernier. « C’est un outil essentiel qui permet à tous les membres de l’écosystème (membres équipementiers, distributeurs et start-up) de se connecter. » 

Multiplication des connexions

Les premières recherches « commandées » et mises en relation ont également été initiées dès ce premier exercice, avec un pôle d’une quinzaine clients "corporate" constitué d’équipementiers et de distributeurs. « Notre engagement est de les accompagner pour trouver les start-up correspondant aux solutions qu’ils recherchent. Ils peuvent évidemment souhaiter y investir, mais pour l’instant c’est principalement sous l’angle de collaborations commerciales que ces rapprochements ont lieu. » La concrétisation de ces premières misent en relation en "deal" devrait émerger en 2024. Au cœur des actuelles attentes des équipementiers et distributeurs partenaires : des solutions relatives à l’environnement du véhicule électrique et de sa batterie. 

Autres pôles d’intérêt forts : la digitalisation et notamment les solutions innovantes permettant de se rapprocher des garagistes, de les digitaliser – « un intérêt croissant porté aussi bien par les équipementiers que par les distributeurs » –, la maintenance prédictive et la gestion des données. Et quelques autres sujets précis, par exemple celui de ce distributeur du Moyen-Orient : trouver les outils permettant de concrétiser un partenariat de gestion de flotte.

Asseoir ses fondamentaux

Pour 2024, le patron de Sparker et ses dix collaborateurs se sont fixés la mission de consolider les services au "corporate" en nouant des contrats avec de nouveaux membres et ainsi passer la vingtaine de partenaires-clients. Et bien sûr « transformer l’essai en faisant de belles "success stories" avec les start-up ». Benoît Ducorps est optimiste pour la suite, « nous ressentons une vraie dynamique autour de la recherche d’innovations », à condition de continuer d’avancer ! Aujourd’hui exclusivement axée sur les acteurs de l’aftermarket, la plateforme souhaite élargir son champ d’actions aux gestionnaires de flottes, compagnies d’assurance, acteurs de l’OE…  

De même, si Nexus International a été un soutien indéfectible dès l’origine au sein d’un corpus d’une quinzaine d’actionnaires (personnes privées, distributeurs), il s’agit aussi pour la start-up de prendre son envol. « Si nous adressons déjà des clients hors de la sphère Nexus, nous souhaitons aller plus loin et nous ouvrir à d’autres ITG. » Une approche résolument moderne de l’open source ! 

Caroline Ridet
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