Spheretech revendique la création de l’écomaintenance

Alors que la tension monte avec la montée en puissance des ZFE-m, que l’Association Eco Entretien repense sa stratégie de lobbying suite à sa prise en main par le président de Mobilians, David Deregnaucourt, le fondateur de Spheretech, veut ajouter sa pierre à l’édifice. Et de fait, Spheretech est légitime dans cette chasse aux émissions polluantes des véhicules.  

En 2001, pour le compte de son partenaire européen Ecosphere, l’expert de la dépollution conçoit Easydiag, un analyseur 5 gaz permettant de mesurer l’état de santé des moteurs. Une étape qui lui permet de constituer une base de données de milliers de mesures. Cet axe d’étude permet au spécialiste de la dépollution de cerner « les signatures » de surémissions de gaz. En découle la mise au point de l’écomaintenance, une solution de maintenance prédictive. Une innovation couverte par un brevet en octobre 2007 qui sera mise à l’honneur sur le salon Equip Auto de la même année avec l’attribution du Prix spécial du jury. Spheretech sera d’ailleurs au cœur de la mise en place en 2008, avec la Feda, du label Eco Entretien, « certifiant des bonnes pratiques de l’Ecomaintenance ».

David Deregnancourt rappelle d’ailleurs que les deux approches sont distinctes. S’il soutient l’association, il veut rappeler que son « concept technologique original d’application qu’est l’écomaintenance comprend une mesure 5 gaz brevetée Ecodiag, des additifs spécifiques, le tout associé à des formations ad hoc. L’ensemble est disponible sans droit d’entrée. »

Aujourd’hui, Spheretech veut capitaliser sur son « expertise unique sur le vieillissement, l’encrassement et les pannes moteur », pour se positionner comme « contributeur actif » auprès des pouvoirs publics notamment et au service du sauvetage d’un parc "écomaintenu". 

« Avec un demi-million de mesures moteur collectées, nous apportons la preuve d’une grande disparité de rendements moteur pour un même modèle suivant son usage. Exemple paradoxal relevé : une voiture Euro 4 bien entretenue pollue moins en NOx qu’une Euro 5 plus récente sans maintenance ! »

Reste maintenant à faire entendre ce message auprès du législateur.