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Banc d'essai Zepros - De l’azote ou rien !

Girault Nicolas
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La qualité de l’air alimentant les pistolets de peinture reste la préoccupation majeure des peintres. SGI SATA relève ce défi avec sa station Nitrotherm Spray produisant de l’azote. Ce gaz inerte apporte toutes les garanties de qualité d’application et d’économies sur tous les maillons de la chaîne.

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​​​​​​​1) Principe

La station Nitrotherm Spray concentre l’azote contenu dans l’air comprimé et l’utilise comme fluide porteur durant toutes les phases d’application de tous les produits peinture – bases aqueuses et solvantées, primaires et apprêts – ainsi que tous les types de vernis de finition. L’azote est un gaz inerte et anhydre. Par la régulation de son fluide, il stabilise l’humidité et la température – deux variables jusqu’à aujourd’hui incontrôlables. L’application est effectuée dans les mêmes conditions qu’avec l’air comprimé traditionnel, quel que soit le moment de la journée ou l’environnement climatique, la température, etc.

2) Installer

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La station se raccorde directement à un réseau d’air, sans modification des installations existantes. Il faut seulement s’assurer que le diamètre intérieur du tuyau d’alimentation soit suffisant (16 mm). Elle est raccordée également à une alimentation électrique de 230V. Non ATEX, la station doit être installée à l’extérieur de la cabine de peinture et hors du laboratoire. Seul le tuyau alimentant les pistolets est conforme à cette norme.

 

 

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3) Régler

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Une fois installée et mise sous tension, régler à 60°C (± 2°C) la température de sortie de l’azote ionisée alimentant les outils (pistolet, accélérateur de séchage). Celle-ci définit une température de 20 à 22°C à l’extrémité du tuyau alimentant le pistolet.

 

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Pour la pression d’air d’arrivée à la machine, elle doit atteindre 6 bars au minimum. Elle conditionne la pression de l’azote en sortie.

 

4) Ioniser l’azote

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Avec le bouton dédié « ionisation » sur la façade de la station, l’opérateur peut, en le positionnant sur + ou –, modifier la structure électrique de l’azote en le chargeant positivement ou négativement, en ajoutant ou supprimant des ions. En chargeant l’azote en ions positifs – ce qui est conseillé – un phénomène élimine l’électricité statique dans la cabine de peinture lors de la pulvérisation. Car elle est chargée en ions négatifs, phénomène généré par sa ventilation

 

 

5) Régler la cabine à 19°C

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Avec ce matériel, il n’est pas nécessaire d’avoir une température supérieure à 19°C dans la cabine lors de la pulvérisation des produits, quels qu’ils soient.

 

6) Pulvériser

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Après avoir réglé les pressions d’air à la crosse des pistolets –1,3 bar pour le HVLP 5500 X muni d’une buse de 1,2 I de diamètre pour appliquer la base et 1,6 bar pour le pistolet RP 5500 X avec une buse de 1,6 – les produits peuvent être appliqués. Il faut aussi laisser l’air s’échapper en appuyant sur la gâchette du pistolet durant 1 minute environ, le temps que l’air contenu dans le tuyau soit évacué et remplacé par l’azote. Deux passes (un voile une couche ou une couche un voile) suffisent car les produits sont projetés avec un jet puissant, précis, bien délimité et surtout sans faire de brouillard. Un détail qui a pour effet d’augmenter sensiblement le taux de transfert du pistolet et de réduire considérablement la quantité de produits (au moins 20 %).

 

 

7) Un jet précis pour les raccords noyés

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Avec un jet bien formé et très précis, pour un raccord noyé par exemple, le peintre peut aisément ajuster avec précision la zone à traiter sans empiéter les alentours. Grâce à l’absence de brouillard déposé, l’économie de produit est sensible et le temps de polylustrage est réduit une fois la réparation effectuée.

 

8) Accélérer le séchage

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Après l’application de la base ou entre deux passes, un séchage rapide peut être effectué avec un accélérateur. Alimenté en air avec l’azote à 21°C, le matage de la base est vite atteint afin d’appliquer la seconde couche qui, elle aussi, pourra être « matée » de la même façon, avant d’appliquer ensuite le vernis. Ce procédé permet de gagner du temps et évite de mettre la cabine en chantier.

 

AVIS DE PROS

Vivons caché pour ne pas être la cible des apporteurs d’affaires !

Les assureurs mettent de plus en plus la pression sur les carrossiers pour faire baisser le prix de leurs interventions (taux horaire, prix des ingrédients peinture, ristourne sur les factures, les pièces, etc.). Cette situation devient invivable pour les professionnels… Au point que lorsqu’ils investissent dans des matériels performants, ils ne souhaitent surtout pas le faire savoir. Ceux-ci leur permettent pourtant de continuer à produire un travail de qualité (et aux normes), de répondre aux nouvelles technologies des véhicules, de gagner en productivité et de faire des économies d’énergie. C’est à l’unisson que les quatre ou cinq professionnels que nous avons souhaité faire témoigner nous ont dit : « Si j’annonce que je viens d’acquérir un outil, un matériel qui me fait gagner du temps, des produits, etc., les assureurs vont me tomber dessus pour gratter les prix. J’ai donc décidé de rester caché, mais en investissant souvent beaucoup d’argent, dans des outils qui me permettent de faire de la qualité. »

Girault Nicolas
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