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PIEC mécanique de collision : les pièces électroniques comme futur levier

Caroline Ridet
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Calculateurs de réemploi

Naturellement moins porteuse dans un atelier de carrosserie, la pièce mécanique de choc reste sur des volumes stables. En revanche, la 2de vie données aux organes électroniques pourrait gonfler le panier économie circulaire "méca" du carrossier. 

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Traditionnellement, les carrossiers restent encore réticents à mettre dans leur panier de pièces de réemploi radiateurs, condenseurs, ventilateurs, berceau moteur, traverse de bouclier, crémaillère de direction, et autres pièces dites "de choc". On parle d’un volume de 1 à 1,5% des ventes de ces organes sur la marketplace Opisto. Trois facteurs freinent l’attractivité de ces pièces pour le carrossier. « La pertinence de l’offre sur la partie carrosserie est claire et sans réserve. Sur le radiateur par exemple, l’acceptation est plus compliquée, car c’est une pièce qui s’use avec le temps », analyse Laurent Assis-Arantes, CEO d’Opisto. 

Face à des offres concurrentes

De plus, la PRE y fait face à la concurrence des pièces de qualité équivalente, inexistante en pièces de robe. Et enfin, il est difficile pour la PRE de lutter face à une offre en "remanufacturé". « Même si pour ces pièces qui ont des taux de remplacement élevés avec une valeur faciale importante, la PRE peut être compétitive et donc devenir une bonne alternative », assure Olivier Cor, responsable BU Précis et Matière d’Indra.

Extension de l’offre

Back2Car (Alliance Automotive Group) va élargir son offre "Reman". « Nous voulons plus peser sur le marché de la réparation », explique Luc Fournier, directeur de l'activité PIEC chez AAG. Du côté de Caréco, « nous fournissons notamment les filières d’échange standard et d’échange-réparation en triangles, demi-trains avant, berceau… Nous en vendons beaucoup à des clients spécialisés dans la réparation des berlines premium allemandes, notamment », décrit Maxime Richaud, dirigeant de Caréco Ile-de-France et Saint-Etienne. 

Le créneau des PRE électroniques

Un nouveau souffle arrive avec la montée en puissance des équipements électroniques dans les centres VHU. « Capteurs avant, arrière, caméras de recul, capteurs d’angle mort, détecteurs de lignes. Nous les stockons et vendons de plus en plus et le delta tarifaire par rapport à une pièce neuve peut atteindre les 40 %. De plus, ces pièces périphériques pilotées par un boîtier n’ont pas besoin de reprogrammation », assure Maxime Richaud.

Conscient du potentiel de cette niche, Indra travaille actuellement à nouer des partenariats avec des prestataires spécialisés dans le secteur. Et le réseau Five Star (Axalta) vient de signer un accord avec le fournisseur spécialisé Cotrolia, également fournisseur de longue date du réseau AD (Autodistribution) ou encore d’IDLP. « Avec la sophistication des pièces l’offre va aller crescendo. Il y a encore plein de chose à faire pour booster la PRE » conclut Olivier Cor. 

Caroline Ridet
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