
Le groupe Bodemer multiplie les show-rooms BYD

En 2023, la première concession affichant la marque électrique chinoise a immatriculé 13 véhicules. Un an plus tard, le groupe Bodemer comptait dix show-rooms BYD et 700 véhicules vendus. Le distributeur ne compte pas s’arrêter là.
« Cette année, nous compterons 13 points de vente opérationnels avant l’été et nous visons les 2200 véhicules… », annonce d’emblée Manon Daher, directrice générale adjointe du distributeur breton, également implanté en Basse Normandie et en Pays de Loire. Le choix de distribuer BYD il y a deux ans s’est imposé pour de multiples raisons : la gamme proposée vient en complémentarité de ses marques historiques Renault, Dacia et Nissan. Et son partenariat avec l’Euro de foot 2024 a permis de faire connaître la marque auprès du grand public. Enfin, « BYD est le leader mondial de la voiture électrique et des batteries, ils fournissent tout le monde, de Nokia à Tesla », ajoute Benoît Briard, le directeur après-vente du groupe et de la plaque BYD. Le constructeur entend mailler rapidement le territoire national avec 80 concessions qui s’appuieront sur deux plateformes de pièces, basées à Lyon et à Paris. Le groupe Bodemer stocke certaines références sur ses propres hubs en Centre Bretagne et en Normandie.
Organisation en mode allégée
Le groupe breton veut marquer sa présence sur un territoire qu’il maîtrise depuis longtemps. Ses 13 concessions BYD fonctionnent en mode « light », avec un responsable, un vendeur à mi-temps, une assistante. Le SAV est assuré par un mécanicien « volant » qui se déplace en fonction de la demande. Les réparations collision sont sous-traitées aux carrosseries du groupe. Enfin, l’objectif des 2200 ventes sera moins compliqué à atteindre avec le développement des hybrides en provenance de Chine. « Nous allons analyser la situation et l’évolution du véhicule électrique chinois avant de poursuivre notre développement », poursuit Benoît Briard.
La volonté du chinois de s’implanter durablement en France et en Europe est très forte. D’ici trois ans, certains de ses modèles VP seront assemblés en Hongrie, où BYD possèdent déjà une unité de fabrication de bus électriques, lui permettant d’éviter les taxes douanières imposées par Bruxelles. Et le chinois, qui a acté une deuxième usine en Turquie, vient récemment d’annoncer le projet d’une 3e usine basée en Europe…
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