Midipile casse les codes de l’après-vente
L’entreprise Midipile, basée à Hiersac (16), a lancé la fabrication de son petit utilitaire à assistance électrique. Celle-ci s’effectue dans un atelier de 200 m² où sont assemblées des pièces issues de sous-traitants, notamment locaux.
« Nous démarrons sur une petite surface, avec l’objectif d’atteindre dès l’an prochain une production de 100 véhicules par an en 2x8. Si le succès est au rendez-vous et que nous arrivons à saturation, nous envisagerons une sous-traitance industrielle », explique Benoît Trouvé, fondateur de l’entreprise. Si le processus de fabrication reste classique, l’après-vente se distingue par son approche innovante. Pas question de réseau coûteux ou d’entretien complexe : Midipile mise sur la simplicité et l’IA. « Nous avons conçu un véhicule épuré de tout ce qui peut tomber en panne. L’idée, c’est d’alléger le coût d’entretien et que le propriétaire puisse effectuer les réparations courantes lui-même », souligne le dirigeant.
Midipile veut s'appuyer sur tout l'écosystème pour son déploiement
En parallèle, l’entreprise développe un système de maintenance à distance permettant de mettre à jour les logiciels du véhicule (systèmes OTA) sans passage en atelier. Midipile souhaite également s’appuyer sur des « réseaux alternatifs digitalisés », comme des professionnels de l’automobile, des “fab labs” ou encore des ateliers de réparation de vélos, pour assurer un service de proximité dans chaque département où le VL sera commercialisé.
Commercialisé au prix de 15 500 €, cet utilitaire léger vise les professionnels et collectivités opérant sur des zones urbaines ou sites fermés, pour des missions de transport de fret, d’intervention rapide ou de petite logistique.