Saga Automobiles est aussi Distrigo Relais

Image

Le patron maintient sa position de « petit distributeur, aussi bien en VN qu’en pièces d’ailleurs », souligne-t-il. L’affaire est à taille humaine et correspond à l’ADN du groupe. Surtout, elle est venue dans son escarcelle après la résiliation du contrat de distribution VN décidée par Stellantis (pour les sites jugés non performants). A présent chez Saga Automobiles, cette quatrième concession apporte 20 M€ de CA pour 450 VN annuels et presque autant de VO, pour 20 collaborateurs. Le groupe a même recruté six personnes et investi dans le bâtiment de 1 600 m2 afin d’agrandir l’espace de préparation des véhicules. De l’eau supplémentaire à un moulin qui tourne déjà bien dans le groupe Talbot avec un CA cumulé de 60 M€ pour 1200 VN et 1200 VO. Et c’est bien ce seuil qui lui a permis d’être agréé par le constructeur dans le cadre des nouveaux contrats d’agent avec un contrat de concessionnaire VP jusqu’au 31 décembre 2026 et un contrat d’agent retailer pour les VU en 2024. Au 1er janvier 2027, il devrait être agent retailer VP, « mais rien n’est signé à l’heure actuelle », indique le dirigeant. 

Pour alimenter ses concessions, le groupe a installé une triangulaire calibrée depuis longtemps entre la plaque Distrigo Dispro (Emil Frey France) pour servir ses ateliers implantés dans les Deux-Sèvres la Vienne (79 et 86) et celle de Logipar (Gémy) pour servir le Maine et Loire (49). Le groupe a pris de son côté le panneau Distrigo Relais. Un mini hub qui doit réaliser 8 M€ avec un objectif à 10 M€. « Nous sommes parmi les quinze Distrigo Relais de France ! Cela a du sens dans nos régions, voire un rôle majeur, car nous sommes dans le service de proximité qui complète bien l’action des plaques Distrigo », indique celui qui croit aux vertus des « petits poucets » comme lui.