Autodistribution Talbot veut affiner son modèle

Muriel Blancheton
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Thierry Talbot

Avec 281 garages dans son escarcelle, le distributeur est devenu un puissant animateur réseaux sur un territoire quadrillé de ses multiples enseignes. Les bases du commerce sont jetées, il s’agit à présent d’harmoniser l’ensemble et peaufiner la logistique...

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Dans le détail, 60 Garage et 26 Carrosserie AD, 13 détenant le double panneau, 3 AD PL, 61 autoprimo et 10 Staff Auto. Ajoutons 38 Bosch Car Service, 3 Acoat Selected et 4 Axial, puis enfin ses enseignes « maisons » avec 46 Automarques et 17 Carromarques, et tout est sous contrôle ou presque. Thierry Talbot reste en veille continue et affiche un bond de presque 10% pour 72, 4 M€ de CA. Premier record. « 2022 succède à deux années post-Covid déjà en croissance. Nous n’avons subi aucune rupture d’appros, Logistéo et nos 15 points de vente ont joué notre rôle de stockeur et de tampon. Poitiers, Thouars, Niort et Angoulême sont mêmes en surstocks pour répondre à des besoins à des endroits stratégiques. Nous avons ainsi maintenu notre vitesse de croisière. » 
2023 a aussi démarré sur les chapeaux de roues avec +16% de croissance au premier semestre, dans un contexte d’inflation estimée à 6% par le groupement. Deuxième record. « Nous avons fait carton plein au printemps avec notre catalogue annuel de promotions (matériels, fournitures, pièces…), édité à 3500 exemplaires. La campagne a enregistré 15 800 ventes pour 3,2 M€ de CA (5% du CA global) ! Un outil maison depuis 20 ans et un autre record cette année », lance le dirigeant. 

Travail sur la logistique

Thierry Talbot veut peaufiner son modèle de distributeur. En clair, travailler sur l’harmonisation de ses quinze magasins et automatiser sa logistique, entre autres. Une nouvelle ère pour le groupe après avoir travaillé la partie commerciale. « Nous avons encore de belles marges de manœuvre sur la partie logistique », estime le dirigeant. 
Enfin, ce dernier observe la remontée flagrante da la MDD Isotech dans le panier de pièces, poussée par le mix entre l’inflation et le parc vieillissant. Le groupe était jusqu’à présent peu présent sur ce segment, privilégiant la pièce Premium. « Nous partons donc de très bas. Mais sa progression est visible, d’autant qu’elle est très bien placée en termes de prix (20% inférieur au premium) et de qualité », convient Thierry Talbot qui sait qu’il devra également travailler le sujet de la pièce de réemploi à un moment donné de l’histoire. « Ce sujet est important mais c’est un métier à part que j’ai besoin de mieux comprendre. »
 

Muriel Blancheton
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