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Dégradation de l'assurance-crédit  : les assureurs lâchent les entreprises

Caroline Ridet
Faute d'assumer leurs responsabilités, certains assureurs ne veulent plus couvrir les risques d'impayés, mettant en danger les rapports fournisseurs/distributeurs et impactant toute la filière après-vente . La Feda en appelle à l'arbitrage de l'État.
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De nombreuses entreprises de l’après-vente automobile font face depuis le printemps à une détérioration majeure des conditions d’assurance-crédit, dont la fonction est de protéger contre les d'impayés. En cause, des sociétés d'assurance-crédit qui n'assument pas leur responsabilité en réduisant la couverture (souvent de moitié) ou même en résiliant purement et simplement le contrat ! Pour la Feda ces comportements sont insupportables et surtout injustifiés sur un secteur, certes touché par la crise, mais qui a montré après le déconfinement sa résilience. En clair, la crise pandémique est un bon faux prétexte pour ces assureurs ne voulant pas assumer de risques "pourtant limités".

Problème : cette couverture peau de chagrin "empêche des distributeurs de commander" risquant de gripper le flux de pièces vers les réparateurs. De quoi remettre en cause la capacité de résilience, dont a déjà fait preuve le secteur, sur cet épisode 2 du confinement.

La Feda vient donc de saisir de ce dossier les ministres Bruno Le Maire (Economie et Finances) et Agnès Pannier-Runacher (Industrie). Et plus concrètement, la fédération a remonté au médiateur du crédit des dossiers "particulièrement significatifs". Sans le dire, l'idée est clairement que la puissance publique torde le bras des assureurs pour les amener à revenir dans une approche plus saine.

" Il est incompréhensible que l’assurance-crédit ne puisse pas sécuriser les entreprises dans les circonstances délicates qu’elles connaissent ", déclare Mathieu Seguran. Le délégué général de la fédération poursuit : " Les entreprises peuvent légitimement attendre qu’un cadre au moins équivalent à celui qui prévalait avant le premier confinement soit maintenu pour préserver les relations inter-entreprises ". Or, certains assureurs suggèrent aux entreprises de se tourner vers les dispositifs supplémentaires de réassurance publique d’assurance-crédit court terme CAP/CAP+/CAP FRANCEXPORT/CAP+ FRANCEXPORT. Une solution hors champ face à l'urgence.

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