Dasir : le dépannage en très grande forme !
Après une année 2020 dite « de référence », Apprau a crevé les plafonds en 2021 ! Pour Pascale Lefeuvre, présidente de Dasir et du réseau de plateformes, le marché s’est avéré particulièrement dynamique.
« Les distributeurs semblent n’avoir pas tous suffisamment stocké en 2021, ils ont donc dû se tourner vers nous », avance la présidente de Dasir. Nécessité fait loi : il faut en effet livrer la pièce à son client réparateur ; or, proposer des gammes longues est l’ADN de Dasir – comme des autres membres Apprau. Les distributeurs ont davantage fait appel au dépannage, faisant tourner les stocks des membres du réseau à plein régime. Au seul périmètre de sa plateforme, la présidente de Dasir annonce que le CA a littéralement explosé, passant de 41 M€ en 2020 à 48,9 M€ l’an dernier !
Surstocker et animer
L’exercice ne fut cependant pas de tout repos : entre les hausses successives des prix et la baisse des taux de service des partenaires fournisseurs, il a fallu s’adapter. Et surstocker en permanence… au point que Dasir a dû investir dans un petit local supplémentaire de 1000 m² au sol à quelques encablures du siège. « J’ai alloué une personne à temps plein en interne pour gérer les pricing qui changent constamment ; en parallèle, nous avons fait appel à de nouveaux fournisseurs pour pallier d’éventuelles ruptures [NdlR : jusqu’à cinq marques pour pouvoir proposer une collection complète !]. En amont, nous essayons d’aider au mieux nos clients en les prévenant des futures hausses et en les invitant à anticiper leurs commandes. Et pour absorber au moins en partie l’inflation, nous multiplions les animations commerciales », liste la présidente de la plateforme.
Au-delà de ces difficultés, le premier semestre 2022 s’inscrit dans une même dynamique. « Mois après mois, nous battons des records ! Toutes les plateformes Apprau enregistrent des progressions comprises de 10 à 15 % », s’enthousiasme Pascale Lefeuvre... qui ambitionne même d’atterrir à 54 voire 55 M€ à fin 2022…
« On vit une année passionnante, il y a plein de choses à faire. Il faut surveiller sa trésorerie, mais il faut prendre tout ce qu’il y a à prendre ! Car il faut être lucide : entre les changements de comportements des nouveaux consommateurs (la notion d’usage de l’automobile qui remplace celle de possession notamment) et la transition énergétique, les lendemains pourraient être plus difficiles », juge Pascale Lefeuvre.