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Valeo et le CNRS concluent leur premier accord-cadre

Alexandre Lesueur
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Antoine Petit, PDG du CNRS & Christophe Périllat, Directeur Général de Valeo

Les deux entités ont conclu le 8 juillet dernier leur tout premier mandat de collaboration.  Celui-ci définit la manière dont va s’organiser leur coopération pour les cinq prochaines années.

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Un premier accord entre Valeo et le Centre National de la Recherche Scientifique, devant portet un souffle nouveau dans la recherche et les innovations de la mobilité de demain. Celui-ci « permet d’aller plus loin en établissant une feuille de route commune autour d’objectifs scientifiques partagés », explique Antoine Petit, PDG du CNRS. Il ajoute : « Pour le CNRS, renforcer ce lien avec le monde économique et s’intéresser aux enjeux industriels est essentiel pour résoudre les grands enjeux de notre société ».

Un accord de réciprocité

La travaux communs entre Valeo et le CNRS ciblent la conception durable, l’intelligence artificielle, les systèmes intelligents, la cybersécurité, les sciences des données, les villes inclusives, les énergies nouvelles. L’équipementier apportera ses connaissances techniques, tandis que le CNRS partagera son savoir-faire sur la partie scientifique. « La mission de Valeo est de développer ces technologies pour tous, tout en relevant le défi de la neutralité carbone. L’accord cadre avec le CNRS, institution de recherche parmi les plus importantes au monde, va nous permettre de nourrir notre ingénierie des connaissances venant de la science », commente Christophe Périllat, Directeur Général de Valeo.

Depuis 2019, le CNRS s’est engagé dans la recherche pour l’automobile avec un millier de chercheurs, répartis parmi les quelques 200 laboratoires, qui œuvrent en faveur de la filière. Le réseau RS2E1, le stockage électrochimique de l’énergie, l’hydrogène, les SEEDS ou encore la cybersécurité sont les thématiques à forts enjeux dans lesquelles s’engagent ces scientifiques. 

De son côté, le géant français s’active sur un développement relatif aux besoins futurs de la filière. Avec 1 777 brevets déposés en 2020, l’équipementier est le premier déposant français de brevets dans le monde, selon un classement publié le 14 juin dernier par l’INPI. 92% du chiffre d'affaires première monte de Valeo est généré par des technologies contribuant à la réduction des émissions de CO2 et à l’amélioration de la sécurité. 45% de ses commandes enregistrées l’an dernier l'ont été sur des technologies qui n’existaient pas il y a trois ans… Dans la course aux innovations, Valeo n’est plus dans les starting-blocks, mais bien sur le terrain. Il mise aujourd’hui sur le CNRS, qui devrait donner une impulsion supplémentaire à ses ambitions.

Alexandre Lesueur
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