
G. Faurès (AD Poids Lourds) : « La qualité de service comme gage de rentabilité »

AD Poids Lourds a réussi à boucler 2024 “sur le trait” par rapport à l’exercice précédent, avec + 1 % (400 M€ environ), selon Guillaume Faurès, directeur de l’activité PL Autodistribution.
« Il a fallu anticiper sur un marché qui s’est durcit, avec une concurrence renforcée et un parc certes vieillissant mais moins utilisé », résume-t-il. Mais le secteur semble rentrer dans le dur et depuis six mois, la perception des clients est d’être revenu à la crise de 2007-2008 !
Rebond en 2025 ?
Toutefois, 2025 démarre plutôt bien pour le groupement, avec le négoce de pièces orienté à + 2 % et surtout des prestations atelier à + 5 % ! Depuis l’an dernier, AD Poids Lourds a beaucoup travaillé sur le développement commercial, notamment en réparation, à travers le programme baptisé PerfCo. En parallèle, l’enseigne a travaillé à l’optimisation de la rentabilité des ateliers en améliorant la fluidité des OR, anticipant les paniers de pièces et systématisant la réception active sur tablettes afin de développer la vente additionnelle. Avec succès : « Au-delà de l’augmentation des taux horaires, le mix de pièces entrant dans le panier moyen évolue avec plus de réparations », explique-t-il. De fait, le panier moyen a sensiblement évolué, atteignant 850-900 € aujourd’hui lorsqu’il tournait autour de 750-800 € il y deux ans !
Enfin, Isotech apparaît plus que jamais comme un véritable levier de développement : + 40 % en 2024, notamment grâce à un important enrichissement de l’offre (1 200 références PL à date). Bientôt doivent arriver la filtration, les balais d’essuie-glace, les amortisseurs… La MDD représente 12 % des ventes de pièces du groupement.
Objectif labellisation avec Premium Utilitaires
Quant à Premium Utilitaires, la moitié du réseau est labellisée à date, avec l’objectif de labelliser l’ensemble des points de service d’ici 2027. À mi-parcours, Guillaume Faurès estime que le concept n’apporte pas encore suffisamment de spécialisation vers les utilitaires, dont l’entretien “souffre” de la bonne tenue de l’activité VI dans ateliers. « Il devient impératif d’avoir un spécialiste dédié dans chaque atelier pour absorber la charge de travail supplémentaire dans la durée, et non plus seulement lorsque le VI est dans le creux de la vague. »
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