Genuine Parts Company : restructuration à l’horizon malgré 2023 en progression

Caroline Ridet
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GPC logo et camion

Pour la maison-mère américaine d’Alliance Automotive Group, l’année se termine comme elle avait commencé : sur des bases porteuses, et le business Europe a même surperformé… Reste que pour 2024, il faut optimiser les performances !

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Sur 2023, Genuine Parts Company a engrangé un business global (automobile et industrie) en progression de 4,5 % pour atteindre 23,1 Md$. Satisfaisant, affirme Paul Donahue, P-DG de Genuine Parts Company. « Nous avons atteint ces résultats malgré un environnement plus difficile et sommes convaincus d'investir dans les bons secteurs de notre activité pour assurer une croissance rentable à long terme. » De fait, le bénéfice net s’affiche en progression de 12,3 % (1,3 Md$), tandis que l’Ebitda s’offre un joli + 8 % (2,2 Md$).

Activité à + 10 % pour l'Europe

En zoomant sur l’activité automobile, qui pèse 62 % du business de GPC, le CA s’établit à 14,2 Md$, soit une progression de 4,2 %. 
À noter que l’activité européenne (16 % du CA global GPC) pilotée par AAG finit 2023 sur un business à 3,7 Md$, soit une progression remarquable de 10,4 % (incluant la croissance à périmètre constant et la croissance externe), mais ramenée à 4 % à périmètre constant (et prenant en compte la variation de cours des devises).

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Restructuration au programme 2024

Si 2023 se finit plutôt bien, le groupe américain semble anticiper des vents qui pourraient se faire contraires ! Ainsi, la présentation de ses résultats annuels a également été l’occasion pour le management d’annoncer la mise en place d’un plan de restructuration visant à « mieux aligner les actifs et à améliorer l’efficacité de l’entreprise ». On aura compris que la masse salariale va être réduite, notamment avec un programme de « retraite volontaire » aux USA. Si l’on sait que l’ensemble des structures de distribution sera mis à contribution, rien  n’est encore précisé sur un possible impact sur le dispositif européen… et français. Le groupe vise une économie de l’ordre de 20 à 40 M$ sur 2024 et d'environ 45 à 90 M$ sur une base annualisée.

Reste que le groupe vise une progression de business automobile de 2 à 4 % pour 2024.

Caroline Ridet
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