LKQ veut « stimuler la rentabilité en 2024 »

Caroline Ridet
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LKQ Corp Head-quarter

L'année 2023 s’est terminée en phase avec les prévisions de croissance du groupe américain. Satisfecit donc à Chicago, et notamment du CEO sortant Dominick Zarcone qui transmet un groupe en bonne santé à son successeur Justin Jude.

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En juillet prochain, Dominick Zarcone, qui a fait valoir ses droits à la retraite, laissera donc les rênes à Justin Jude. « L'excellence opérationnelle restera au premier plan en 2024 alors que nous cherchons à stimuler la croissance organique des revenus, la productivité, de solides marges et un excellent flux de trésorerie disponible », a déclaré Justin Jude, vice-président exécutif et chef de l'exploitation. Le nouveau président partira sur des bases solides. 

Pour 2023, LKQ Corporation annonce un chiffre d’affaires global de 13,9 Md$, en progression de 8,4 % par rapport à 2022. Ainsi, le chiffre d'affaires organique des pièces et services a progressé de 4,7 %, les taux de change ont augmenté les revenus de 0,9 % et l'impact net des acquisitions et des cessions de 4,8 %. Résultat, LKQ annonce une augmentation totale des revenus des pièces et services de 10,4 %. Sauf que le bénéfice net ajusté affiche une baisse de 4 %. 

D'où l’accent mis lors de la présentation des résultats sur la volonté de renouer avec un bénéfice soutenu. « Nous prévoyons une croissance organique des revenus de chacun de nos secteurs opérationnels. Nous pensons également qu'en 2024, nos initiatives d'amélioration des marges stimuleront la rentabilité, notamment un retour à des marges d'EBITDA à deux chiffres pour le segment Europe », a commenté Rick Galloway, le directeur financier de LKQ Corp.

LKQ Europe : + 7 % sur l’année

Dans le détail, la vente en gros du marché américain a généré près de 5,3 Md$ de business, en progression de 8,2 %, tandis que les ventes réalisées par les équipes européennes ont grossi de 7 % à 6,3 Md$. Sauf que ces bonnes performances cachent la réalité d’un marché mondial touché par l’inflation des coûts des intrants qu’il a fallu répercuter dans les tarifs, avec un plus faible effet des volumes à la hausse ! 

Et pour 2024, le géant US vise une croissance organique qui ne devrait pas dépasser les 3,5 à 5,5 %. 

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Caroline Ridet
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