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Nexus : incarner le futur de l'aftermarket

Jean-Marc Pierret
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Nexus Automechanika 2022

Pas de pose pour Nexus Automotive International qui profitait d’Automechanika pour faire un point sur ses évolutions lors d'une rencontre avec la presse internationale. Côté chiffres, pas d’inquiétude malgré les grandes turbulences planétaires; et côté projets, la volonté plus forte que jamais d'incarner toutes les évolutions de l'après-vente auto...

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Gaël Escribe, le CEO du groupement international (plus de 34 Md€ de CA via 150 adhérents dans 138 pays), a dressé un bilan satisfaisant du premier semestre. Nexus vient d’afficher une progression de 15 %, « soit environ + 7 % une fois déduite l’inflation mondiale ».

Présent historiquement en Russie comme en Ukraine, le groupement « a absorbé l’impact du conflit », souligne-t-il. Il reste en revanche prudent quant aux suites de la crise énergétique, dont « les conséquences restent encore difficile à évaluer ». Mais il n’est pas inquiet pour le second semestre qu’il annonce porté par « de nouvelles adhésions conséquentes », sans vouloir en dire plus.

Innover pour anticiper

En dévoilant sur Automechanika sa nouvelle baseline «The Automotive Aftermarket Company » en lieu et place de son initiale « A Progressive Automotive Community », Nexus confirme la traduction dans les faits de l’évolution sémantique entamée au dernier congrès de Vienne. En mars dernier en effet, le groupement ne voulait déjà plus parler d’IAM (Independant Aftermarket) mais de AA (Automotive Aftermarket). Un marché que Gaël Escribe considère comme transcendant les silos historiques qui ont longtemps séparé IAM et OES pour entrer maintenant dans une ère plus collaborative.

Dans cet esprit, Nexus reste fidèle à ses ambitions « d’être un leader actif de la transformation de l’aftermarket », rappelle le CEO du groupement. Il ne veut plus réduire la filière au commerce de pièces, mais l’élargir « aux services intelligents de mobilité ». Et il rappelle la nécessité d’innover en diversifiant notamment les activités des adhérents quand « le marché de l'après-vente est confronté aux défis majeurs que sont notamment l'électrification, la digitalisation et la consolidation ».

"Climate Day" en mars prochain

Au chapitre de cette consolidation, il estime que sa stratégie collaborative de concentration des achats entre adhérents Nexus commence à porter ses fruits. C’est la seule façon selon lui d’obtenir, pour la communauté d’adhérents indépendants de nexus, des conditions d’achat similaires à celles des grands concentrateurs sans avoir à imposer de stratégie directives propres aux grands concentrateurs du marché.

En matière de digitalisation, il rappelle la création du fonds de Venture Capital Mobilion qui soutient un écosystème de start-up dont Sparker, plateforme de services qui sera officialisée en octobre. Sans oublier bien sûr l’environnement. « La durabilité est plus qu’une simple priorité pour nous », précise Nexus, qui veut s’élargir à des « fournisseurs verts » et organisera son premier «Climat Day» lors de son prochain Business Forum à Montréal en mars prochain.

Jean-Marc Pierret
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