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Omia à l’heure du numérique et du retrofit

Jean-Sébastien Thomas
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Aires de préparation Omia

Grâce à une R&D active, le n°1 français des fabricants de cabines de peinture sort régulièrement de nouveaux produits censés répondre aux attentes du marché. Or aujourd’hui, la maîtrise des coûts énergétiques est l’une des priorités de l’entreprise.

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Omia avait fait grand bruit en présentant une cabine 100 % électrique lors du dernier Equip Auto. Malheureusement, le repli du prix du gaz et la hausse des tarifs de l’électricité ont limité l’essor de l’appareil, doté d’un échangeur de chaleur permettant de récupérer jusqu’à 65 % la chaleur et de la réutiliser. Mais l’industriel n’a pas tardé à rebondir en sortant une cabine hybride, gaz et récupérateur d’énergie.

« Désormais, nous proposons une solution retrofit avec l’installation du récupérateur sur les anciennes cabines », note Lionel Rodrigues, directeur de la division auto de la PME de L’Isle-d’Espagnac (16), qui glisse, sans en dire davantage, que la R&D travaille également sur des cabines à hydrogène. En complément de ces innovations, la société s’engage dans la connectivité avec des cabines connectées (gamme Luxia et cellules de réparation rapide) et reliées à un serveur Omia. Le client a accès à toutes les données de son appareil avec le détail des consommations.

L’atout "Origine France Garantie"

« Notre SAV peut aussi intervenir à distance pour des opérations de maintenance. À terme, l’objectif est de permettre aux clients de commander directement ses consommables, comme pour les imprimantes. » L’entreprise emploie aujourd’hui 220 personnes pour un CA de quelque 33 M€. Les cabines de peinture pour l’automobile représentent 12 M€, le reste est assuré à hauteur de 12 M€ par les cabines destinées à l’industrie et 9 M€ en SAV.

Certifié Origine France Garantie pour 24 produits, Omia garantit ainsi que 50 % minimum des composants et de la fabrication sont "Made in France". Omia a obtenu une moyenne de 63 %. « Malheureusement, nous n’arriverons jamais à 100 %, puisqu’il n’y a pas dans l’Hexagone les fournisseurs capables de répondre à nos demandes », regrette Lionel Rodrigues.

Jean-Sébastien Thomas
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