
« Optimiser la cohésion des équipes pour accélérer le développement »

Retour aux fondamentaux pour Charles Baeyaert qui a pris la tête de la direction commerciale début 2025 : capitaliser sur le réseau de BPN et sur une logistique renforcée pour accélérer le business et sortir de sa position de challenger.
La feuille de mission pour le transfuge de LKQ Belgium : optimiser les actions en coordonnant les équipes commerciale, logistique, marketing, produit. « LKQ France s’est beaucoup renforcé sous la direction de Peter Vanosmael. Avec nos sept entrepôts, nous pouvons maintenant livrer l’Hexagone en H+4 et surtout bénéficier d’une grande profondeur de gamme. Combiner toutes les énergies va permettre de délivrer 100 % de sa capacité à notre super outil logistique. »
Une logistique qui déroule
Aujourd’hui, le hub Lyon-Chassieu (69) a doublé sa surface (13 000 m2 en déployé) pour 120 000 références stockées, comme y arrivera bientôt le site des Ulis (91). Deux hubs “nourrices” des cinq autres entrepôts (Lille, Nancy, Marseille, Toulouse et Nantes). Reste à pousser le potentiel des entrepôts de Marseille et Toulouse. « Nous avons des armes à exploiter pour encore gagner de la croissance. Il s’agit aussi de miser sur le gonflement de notre assortiment, notamment des marques dépositionnées Emotive (ERA, Optimal et Starline) qui représentent une part importante de nos ventes et sont en croissance constante », assure le directeur commercial. La diversification est également au programme. « Carrosserie, peinture et pneumatique, métiers que nous maîtrisons très bien au Benelux. Reste à structurer des offres spécifiques au marché local. » Une offre “lubrifiant” devrait également prochainement aboutir.
Les BPN au cœur du dispositif
La “clé du succès” : renforcer le partenariat avec les BPN (55 investisseurs pour 110 points de vente). « Leur bonne compréhension de chaque marché local est un levier irremplaçable de conquête de pdm. » Et si l’on parle moins de la recette LKQ de croissance externe pour atteindre (enfin) le haut des “charts”, « il s’agit plus d’une question d’allocation de capacité que d’un stop de l’option “achat”. Nous saurons toujours rebondir sur les opportunités », recadre Charles Baeyaert.
Sur le même sujet







