Un quatrième site pour Dasir

N°16 TOP 100 - La recette Dasir reste la même : stock, actions promotionnelles, exclusivités, quinze commerciaux sur la route… écoute et réactivité. Résultat sur 2024, la société lyonnaise a progressé de 14,5 % (71 M€). Cette performance a été en partie permise par la croissance de son activité “export” lancée en 2017, « à l’époque dans une logique défensive contre les attaques venant d’acteurs étrangers, pour aujourd’hui entrer dans une démarche proactive. Au lieu de se plaindre, on a attaqué. » Dasir a structuré son département export avec à sa tête un directeur et deux personnes en support logistique. « Aujourd’hui, cette activité pèse pour 10 % de notre CA. Nous servons les DROM-COM, certains pays de l’est de l’Europe, la Suisse et nous ciblons maintenant l’Espagne avec une personne dédiée », décrit la présidente de Dasir.

Mais son actualité 2025 est l’installation d’un dépôt à Vitrolles (13). Avec 4000 m2 en déployé, 2 M€ de stock « pour démarrer », cinq collaborateurs dont deux commerciaux, le site vient ainsi renforcer le dispositif logistique déjà fort de trois dépôts à Lyon (69) et un à Limoges (87). « Nous avions déjà une pénétration sur la région. Aujourd'hui, c'est plus de 5 M€ qui est fait par Dasir dans le Sud. Ce site nous permet de passer d’une livraison de J+1 à H+4. » Sauf que ce nouveau site est sur les “terres” d’Olivier Chaussende, également membre Apprau ! « Dasir propose une offre très différente de la sienne, avec des marques différentes. Je souhaite faire de Vitrolles une plateforme en pièces techniques pour renforcer Lyon », explique Pascale Lefeuvre.

L’année en cours semble également de bon augure pour l’entreprise, qui « est sur une bonne dynamique » et compte sur l’effet booster de l’ouverture de Vitrolles ainsi que sur la montée en puissance des ventes de pneumatiques lancées l’an passé. De quoi attaqué 2026 avec ardeur… car l’an prochain, Dasir fêtera ses 60 ans ! D’ici là, certains prédisent que Dasir aura été vendu ! « Dasir n’est pas à vendre. Mais nous restons à l’écoute du marché. Et vu le contexte, il va falloir être plus fort financièrement pour continuer de se développer. Il faudra donc se renforcer avec un partenaire financier pour résister à un marché qui pousse fort. » À suivre donc.