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Stocks régionaux renforcés et digitalisation : Exadis travaille à un service sans couture

, mis à jour le 15/07/2025 à 16h52
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EXADIS entrepot

2024 a été « une année satisfaisante », avec une progression de 3,4 % (117 M€ de CA), loin des croissances à deux chiffres des trois années précédentes portées par la reprise en main de l’entreprise, mais en phase avec la conjoncture.

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N°4 TOP 100 - Une performance réalisée avec la montée en puissance de la clientèle des distributeurs traditionnels de pièces de rechange, « sur laquelle nous avons encore une grosse marge de progression, car c’est une clientèle qu’historiquement Exadis ciblait peu », tandis que l’historique segment de clients du retail et concessionnaires se stabilise.
 

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PRZP TdeF_BARTHELET JC EXADIS

Amélioration continue

« La puissance et la largeur de stock font la différence », insiste Jean-Christophe Barthelet. Si le stock du navire amiral a trouvé son point d’orgue à 85 000 références, le président d’Exadis met le focus sur le gonflement de ses stocks régionaux. Après Toulouse (31) et Marseille (13), c’est au tour de l’entrepôt de Lesquin (59) de bénéficier de cette montée en nombre des références. « C’est une nécessité pour répondre aux attentes des clients. Nous avons optimisé sur tous nos sites régionaux la livraison en J+1, et l’idée est d’étendre le niveau en H+ partout. »
Enrichir les collections reste aussi dans le viseur. Après avoir remanié l’offre pour permettre la montée en puissance du catalogue en pièces techniques, Exadis complète son portefeuille pour « coller aux évolutions du marché ». Avec son offre en organes remanufacturés d’abord, qui pèse déjà 15 % des ventes. Un positionnement nécessaire pour proposer une offre dépositionnée, sur des niches sans réelles options en MDD. Une alternative PIEC d’autant plus cultivée qu’Exadis reste encore très positionné sur les marques premium. « Nous avons certainement un équilibrage à faire en la matière. La marque privée est un axe de développement », reconnait le dirigeant. Autre axe stratégique “produit” : enrichir en continu son catalogue dédié aux applications “véhicule électrique”. « Notre métier, c’est le négoce de pièces, le VE est donc une extension naturelle. »
 

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PRZP TdeF_AUV RH_EXADIS nvl ERP

De l’informatisation à la digitalisation

L’excellence du service est également un “chantier” sans répit. Exadis a donc ajouté une deuxième équipe sur un site de “reverse logistic”, consacré au traitement des “retours”, des garanties et au re-packing, ouvert l’an passé à côté de son hub lyonnais.
Autre gros chantier en cours : la digitalisation. Depuis avril, le nouvel ERP en mode cloud est opérationnel. « Notre “dette technique” notamment en informatique était élevée. C’est un gros investissement et un chantier complexe que nous devions mener. C’est fait pour la première phase. Cependant, il reste des transformations à initier. » Car c’est maintenant la mise en place de “briques digitales” que vise l’entreprise. « Tout le monde dispose d’un site de commande en ligne. Mais il faut aussi intégrer dans la réflexion tous les autres services – retours, garanties, tracking … – pour répondre à notre ambition de fournir un service à réelle valeur ajoutée en complément de notre métier. » La digitalisation des services sera déployée en plusieurs lots dans les prochains mois.
Poursuite de l’optimisation de l’outil logistique en région, ERP déroulée, digitalisation enclenchée « et des offres surprises d’ici le premier trimestre 2026 ! » : autant de leviers qui permettent à Exadis d’anticiper un atterrissage 2025 en légère croissance.

Caroline, directrice des rédactions Auto chez Zepros, décrypte mutations et enjeux de l’après-vente auto : transition énergétique, réglementations, logistique, métiers et acteurs du secteur.
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