Pièces constructeurs : la rechange indépendante a pris le taureau par les cornes

Alliance Automotive Group a ainsi constitué une gamme de pièces d’origine d’environ 5 300 références stockées à Blois (41) et disponibles en J+1, tout en ayant identifié environ un million de références seulement achetées à la demande.

Dans les deux cas, l’offre est sourcée auprès des groupes de distribution VN. La gamme stockée évolue constamment avec une mise en stock automatique dès que la demande devient récurrente. Elle comprend des pièces techniques, de l’optique, des rétroviseurs, des commutateurs, mais aussi des composants parfois même subsidiaires (joint, rondelle, capteur…), dès lors que ces pièces sont aussi nécessaires qu’introuvables (ou mal référencées) dans la rechange indépendante.

L’an passé, Alternative Autoparts a créé un portail de commande pour la pièce mécanique d’origine, avec plus de 400 000 pièces, majoritairement Peugeot, Citroën et Opel. Le site grimpe en puissance… mais la greffe a pris, à tel point que le groupement planche sur un accord avec Aniel – autre adhérent Nexus Automotive – pour ajouter de la carrosserie ! « Pour nous, c’est encore un sujet naissant mais qui est appelé à se développer », indique Julien Lefort, directeur général adjoint d’Alternative Autoparts.

Au sein de l’Agra, l’intégration des pièces d’origine est encore parcellaire mais amenée à devenir plus importante. Pour l’heure, il s’agit essentiellement de pièces mécaniques en « time to market » sur quelques marques, avec un zest de carrosserie, activité plus margeuse.

Là aussi, l’argument d’avoir une offre 360° pour le client réparateur prévaut. Un pare-feu solide face « à la diversification des constructeurs qui attaquent le terrain de jeu de la distribution indépendante ! », estime Laurent Brutinel, président de l’Agra.