Equip Auto on Tour : décollage réussi à Avignon !

La version régionale du salon professionnel y ouvrait le bal des 6 rendez-vous qui l’emmèneront chaque samedi d’octobre à Nantes, Lille, Toulouse, Lyon et Mulhouse. Cent exposants étaient là, sagement disciplinés dans leurs stands normalisés. Une première réussite, puisque la date se jouait à guichet fermés. « Nous avons même dû refuser 5 exposants », rappelle Philippe Baudin, président d’Equip Auto et initiateur de l’opération. « Logique qu’à Avignon, nous soyons tous sur le pont ! », plaisante un distributeur-exposant ravi de l’événement… A bien des égards, cette première étape régionale faisait figure de test. Restait à lever une inconnue de taille auprès des sceptiques : celle du visitorat. Mais dès l’ouverture, la réponse est clairement tombée : les professionnels ont afflué, saturant les allées et comblant les stands à la fois dans leurs attentes et dans leurs surfaces réduites. Et à l’échelle d’Avignon, c’est un succès d’autant plus bienvenu que l’étape était loin d’être la plus prometteuse de la tournée. Car si la région PACA compte près de 15 000 entreprises de la filière des services rassemblant plus de 37 000 salariés, la cité des papes n’a pas non plus l’attractivité d’un nœud logistique majeur.

En outre, la ville et sa proche région ne sont pas non plus une référence en densité de réparateurs indépendants… Ces presque 1 000 visiteurs avignonnais ont donc confirmé la justesse d’une vision que les organisateurs ont dû parfois défendre durant sa genèse. Ils en sont maintenant certains : le succès d’Avignon augure plus de fréquentation encore sur Nantes, Lille, Toulouse ou Lyon, ces villes qui trônent aux sommets de bien plus denses conurbations. Probablement les partenaires associées à l’événement (CNPA, Eco-Entretien, Feda, FNA, GNFA, SPP…) ont-ils su mobiliser leurs adhérents et clients. Probablement aussi les réparateurs -et les distributeurs- ont-ils été séduits par la variété des exposants rassemblés par un Equip Auto venu pour la première fois jusqu’à eux puisqu’eux ne montent pas toujours à lui. Probablement encore le présentiel a-t-il démontré qu’il reste une valeur sûre, a fortiori après une année pandémique certes propice à la digitalisation du secteur, mais si frustrante en matière de contacts humains.