F2G : comment redonner de la marge à sa garantie VO

Qui mieux qu’un réparateur pour comprendre les problématiques d’un réparateur ? Henri de la Roncière est agent Volkswagen en Loire-Atlantique depuis dix ans (12 salariés, 20 entrées ateliers/ jour) et vend une centaine de VO chaque année. Comme tout réparateur, il doit proposer à l’acheteur une garantie de conformité obligatoire (6 mois couvrant les organes de sécurité) ainsi qu’une garantie sur les vices cachés (2 ans). Mais il peut également proposer une garantie commerciale, délimitée en durée ou en kilométrage (défauts et pièces défectueuses) afin de fidéliser le client et le recapter en atelier. Actuellement, 50% des réparateurs s’appuient sur les garantisseurs comme Opteven ou Cirano… pour prendre en charge cette garantie. Un service qui les décharge des formalités administratives et diminue le risque sur une partie de leur trésorerie mais qui grignote logiquement leur marge. Un financement à fonds perdus d’après Henri de la Roncière. « Et puis il y a beaucoup de clauses suspensives restrictives ! Déléguer le risque ne signifie pas s’exonérer de toute responsabilité. Le garage est obligé bien souvent de participer aux frais de remise en état. »

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Autre possibilité, la gestion pour compte, choisie par 50% des garages. En clair, il s’agit d’assumer le risque sur sa propre trésorerie en prenant en charge le coût des réparations à venir durant la période de garantie. Et c’est là qu’intervient F2G qui propose de supporter cette gestion pour le compte du réparateur sur des VO âgés de 2 à 15 ans, avec une économie à la clé de 60% versus les compagnies spécialisées.

• L’adhésion est de 300€ HT pour 6 mois de garantie ou 500 €HT pour 12 mois avec un engagement sur le volume de VO vendus
• S’ajoute un ERP développé par F2G à 40€ /mois pour le suivi : statistiques de pannes par modèle et taux de risque, CA atelier, garantie, marges, trésorerie, dossier en cas de panne…
• 50% de l’adhésion rétribuent F2G (conseils pour augmenter la fiabilité des VO et diminuer les risques de pannes, rapatriement des véhicules si hors zones (+ 300km), gestion des appels
• Les 50% restants seront restitués au réparateur en fin d’année si aucune panne n’est intervenue (-5% en cas de diag).

Pour être rentable, le nombre de VO traités doit dépasser les 3000 unités au cumul, indique Henri de la Roncière. « F2G apporte une alternative qui compense les carences des garanties VO existantes. Mieux, elle peut être rémunératrice ! », souligne le fondateur qui a signé avec 20 réparateurs (agent, AD, Top Garage…) et attend la confirmation d’une trentaine supplémentaire. Prochains objectifs : une levée de fonds attendue de 1,5 M€ pour se développer sur le territoire et un label pour intégrer des réparateurs « sérieux, engagés et bien notés, et redorer l’image des garages qui ont encore mauvaise presse auprès des clients finaux. »

Muriel Blancheton