"La crise ne mettra pas en péril le métier du contrôle technique"
Fermeture générale dès le 17 mars pour les centres de contrôle technique. Et rapidement, suite au rétropédalage du gouvernement, les enseignes rouvraient une partie de leurs centres dédiés aux poids lourdx. Dans la foulée, une tolérance de trois mois pour les voitures particulières a validé ce mouvement de fermeture. À mi-avril, Karine Bonnet, DG de Dekra France, annonçait 110 à 115 centres PL ouverts avec une activité quasiment normale. En revanche, les 199 centres de contrôle VL en propre Dekra étaient fermés. « Nous ne rouvrirons pas avant le 11 mai et dans ce cas nous devrons disposer de tous les EPI nécessaires aux opérateurs. Nous allons tout mettre en œuvre pour être prêts.»
Reprise progressive chez les affiliés Dekra
Du côté des 1450 affiliés, au départ 10 à 15 % sont restés ouverts « pour faire 4 à 5 contrôles par jour » pour arriver à 20 à 30 % à partir du 10 avril pour 6 à 7 contrôles. « L’activité reprend un peu. Mais ce niveau d’activité ne permet pas de faire vivre une entreprise. »
Comment sortiront du confinement les indépendants du réseau ? « Le chômage partiel, les reports de charges fiscales et sociales leur ont permis de tenir. La seule variable est le loyer. Je ne pense pas que cette année nous aurons plus de pertes dans notre réseau que les 5 à 10 centres que nous regrettons chaque année. » Karine Bonnet reste optimiste. « La chance est que nous retrouverons une grosse partie du CA avec des rendez-vous de contrôle simplement repoussés. »
Ça va bouchonner devant les centres ? « Non, nous pourrons absorber l’afflux de clients car nous avons une capacité d’élasticité, notamment en augmentant nos amplitudes horaires. De plus, les trois mois de délai octroyés par le gouvernement devraient permettre de lisser cet afflux. »
Caroline Ridet
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