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La digitalisation fait grimper le business des assisteurs auto

Muriel Blancheton
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Une progression de 7,7 % en 2018 comparé à l’exercice précédent pour atteindre un CA de 1,98 Md€ en France. Belle année pour les acteurs de l’assistance réunis au sein du Syndicat national des sociétés d’assistance (SNSA)* qui annoncent des chiffres à la hausse sur l’ensemble de leurs activités, à l’instar de l’auto qui pèse 59,8 % de leur business. L’an passé, les acteurs de l’assistance ont traité 5 % de dossiers en plus. Si la météo a été porteuse, ce sont clairement les nouvelles technologies qui les font entrer dans une nouvelle aire en fluidifiant le service. Au cœur du renouveau : les missionnements automatiques, le suivi du dépannage par géolocalisation, la procédure de remboursement de dépannage digitalisée, la pré-déclaration en ligne…
Et pour profiter à plein de cet élan numérique, le SNSA a lancé Nomad, une solution connectant les assisteurs et les dépanneurs. Si en 2018, 1,9 million de dossiers ont été traités via cet outil digital, la SNSA vise 3 millions cette année. Même montée en puissance attendue du système d’appel d’urgence eCall 112. Obligatoire depuis l’an passé sur tous les nouveaux modèles VP, il devrait s’étendre d’ici 2020 aux autres véhicules (PL, cars, deux-roues). La connectivité des véhicules est décidément un bon levier pour les assisteurs.* Il regroupe neuf sociétés d’assistance (96 % de pdm) : Acta Assistance, Allianz Partners/Mondial Assistance, AXA Assistance, Europ Assistance, Fidelia Assistance, Groupe Assuristance, Inter Mutuelles Assistance, Mutuaide, Opteven.
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Muriel Blancheton
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