L'alternance continue de marquer des points dans l'auto

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Avec 33 300 alternants, soit 7,6 % des salariés en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, l’alternance atteint son niveau record pour la Branche, selon le dernier Observatoire de l’ANFA publié en mars. Cette étude sur les pratiques et usages de l’alternance met en évidence que les alternants se répartissent entre 81 % de contrats d’apprentissage et 19 % en professionnalisation. La grande majorité d'entre eux prépare une formation dans les domaines spécifiques de la branche : maintenance et vente des véhicules, magasinage ou enseignement de la conduite. À noter que près d’un alternant sur cinq suit une formation transverse (secrétariat, comptabilité ou encore marketing).Les alternants se forment majoritairement dans une entreprise de moins de 11 salariés. Les champions du recours à l'alternance sont les entreprises du commerce et de la réparation poids lourd (44 %), suivies par les pros de la moto, viennent ensuite les carrossiers (41 %) et les MRA (40%).Mais, l'étude met également en évidence que 42 % des entreprises de l'auto n'ayant pas d'alternants estiment ne pas être en mesure de les encadrer. Pour contrecarrer ces réticences, l'ANFA a mis en place la « charte entreprise formatrice ». Cet engagement réciproque lui permet d’accompagner l’entreprise dans les étapes fondamentales d’intégration et de formation des jeunes en alternance. L’organisme met également à disposition MonJobAuto, site gratuit d’offres d’emploi des services de l’automobile et de la mobilité.

Apprentissage : Les apprentis se préparent majoritairement aux métiers techniques via un CAP ou Bac Pro. Résultat, la filière compte à peine 6 % de femmes dans ses troupes. L'apprentis intègre majoritairement un atelier de MRA.Dès le milieu du contrat, 39 % des entreprises prévoient d'embaucher leur apprentis, 15 % de ne pas l'embaucher car ne convient pas, 11% par craindre de manquer d'activité et 34 % n'a pas encore pris de décision. (source ANFA)

Professionnalisation : Les salariés en contrat de professionnalisation préparent majoritairement un CQP ou un BTS, d'où un âge moyen qui atteint 21 ans, contre 18 ans pour les apprentis. Leur part est élevée chez les concessionnaires et agents de marque. Logique, car un tiers intègre une formation lié à la vente et au tertiaire. Autre conséquence, le poids des femmes y est plus élevés (28 % contre un petit 6 % en alternance). Enfin, 48 % des entreprises prévoient dès le milieu du contrat d'embaucher à la fin du contrat, pour 33 % n'ayant pas encore pris de décision. (source ANFA)