Le CNPA a défini quatre CQP pour la réparation des anciennes

Muriel Blancheton
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« Si la branche Véhicules Historiques du CNPA, créée en 2017, est présente sur Epoquauto, c’est parce-que nous avons constaté un engouement croissant pour les véhicules de collection et le besoin réel de former les jeunes afin de répondre aux besoins des professionnels de la restauration ! ». Francis Bartholomé, le président du CNPA, rencontré dans les allées du salon organisé à Lyon en novembre, pointe du doigt la problématique récurrente de la formation sur la réparation des anciennes. « Le problème s’est amplifié, et de nombreux professionnels restent dans l’impasse », insiste Michel Loreille, le président de la branche, malgré le travail du CNPA pour effacer les tracasseries administratives, répondre aux instructions des ministères et intégrer les nouvelles lois. Cette problématique de former les jeunes est quotidienne dans les ateliers, à l’instar de Nicolas Pinon, patron de l’atelier de restauration à Parçay-Meslay (Indre-et-Loire). Ce dernier estime que seule la formation élèvera les compétences. « Le niveau d’un carrossier avec un Bac Pro ne nous convient pas. J’ai un jeune à l’essai et il faut tout lui réapprendre, ce qui demande au moins trois ans », insiste-t-il. Pour apporter une réponse à ces pros, le CNPA a défini depuis deux ans les besoins en ressources, au niveau national, en diplômes par des équipes techniques. Quatre Certificats de Qualification Professionnelle (tôlier...) sont en cours d’élaboration. « En deux ans, nous avons trouvé les moyens de financer les CQP », indique Francis Bartholomé. Le GARAC sera le premier à former des mécaniciens-réparateurs mais d’autres centres pourraient également dispenser cette formation, notamment en Auvergne, en Rhône-Alpes et en Pays de Loire.
Jean-Pierre Raynaud
Muriel Blancheton
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