Formation, habilitation et bornes de recharge ! Ces trois mots-clés résument la vision du groupement des agents Peugeot sur leur avenir*. Pas question de se laisser distancer par les réseaux primaires d’un côté et les indépendants de l’autre sur l’électrique et l’hybride. Une mutation inévitable de l’après-vente chez les agents, initiée par la sortie de la nouvelle 208, les nouvelles normes WLTP et la réglementation européenne CAFE prévoyant un seuil maximal d’émission de CO2 de 95 g. « Ces bouleversements nourrissent des questions légitimes. Nous formons nos techniciens pour rester dans la course et nous faisons aussi des choix d’investissement. Nous sommes tous en éveil », lance Florence Gete, la présidente du Groupement des Agents Automobiles Peugeot. Les projections en après-vente des véhicules électriques peuvent inquiéter : - 30% du coût d’entretien sur des véhicules ne nécessitant plus ni vidange ni remplacement des filtres. Les réparateurs misent donc sur la fidélisation accrue du client générée par ces nouvelles technologies, un panier moyen supérieur sur les modèles hybrides et du trafic créé par la mise en place de nouveaux services comme les bornes électriques, par exemple. Sans oublier que les thermiques infusées sur le marché ces dernières années vont nourrir la réparation pendant encore plusieurs années. « Il n’y a donc pas de bouleversement à attendre à court et moyen terme des véhicules électriques sur notre activité (15% de part de marché en 2030). Nous savons fidéliser nos clients, avec un âge moyen du parc entretenu de près de 8 ans. » Néanmoins, l’électrification de la gamme entraine des besoins en formation et en infrastructures et de l’adaptation de la gestion des flux en atelier pour recharger les véhicules électriques. Ainsi, deux bornes de recharge électriques standard (l’une dans les ateliers, la seconde sur le parking) seront installées chez les agents en 2020.*Convention à Lyon en septembre