Mesures sanitaires : 100 € par mois et par salarié
Deux axes ont été couverts par le sondage réalisé par la CPME : le mise en place des mesures sanitaires et les difficultés économiques.
Mesures sanitaires
• Dans une entreprise sur deux (52%), l’ensemble des salariés a réintégré physiquement l’entreprise tandis que 41% maintiennent encore une partie, ou la totalité, de leurs effectifs en chômage partiel.
• La totalité des entreprises interrogées parla CPME a pris des mesures de protection sanitaire et pourtant 57% ont rencontré des difficultés à se procurer des équipements de protection individuelle (masques, gels, visières...) pour leurs salariés.
• 51% ont réorganisé les espaces de travail,
• 39% ont assoupli le temps de travail en décalant les temps de pause ou en instaurant une flexibilité des horaires.
• Les entreprises ont également quasiment toutes mis en place des mesures de protection de leur clientèle, la mise à disposition de gels hydroalcooliques (94%) et la désinfection régulière des locaux (91%) arrivant en tête des mesures prises.
• 87 % craignent que la limitation du nombre de clients aura un impact sur le volume d’activité.
Résultat de la mise en place de ces mesures, en moyenne la facture se monte à 100 € par mois, par salarié. Problème, 88% ne pensent pas pouvoir reporter ce surcoût sur le prix de vente ou les contrats en cours.
Impact économique pour les entreprises
Le désengagement des assureurs-crédits est pointé du doigt par près d’un tiers (28%) des entreprises y ayant recours. De même, la quasi-totalité des entreprises assurées « perte d’exploitation » (88%) ne se sont vu proposer aucune indemnisation par leur assureur.
Ces entrepreneurs ont tenu dans ce contexte d'activité au point mort car ils ont dans une très large majoritée déclenché les dispositifs de soutien du gouvernement. Ainsi :
• Sollicité par 86% des entreprises, le chômage partiel est satisfaisant pour plus de 9 chefs d’entreprise sur 10 .
• Le Prêt Garanti par l’Etat (PGE) est plébiscité par 88% des entreprises.
• Le fonds de solidarité a rempli son office pour 82% des bénéficiaires. En revanche, le second volet du fonds rate sa cible, seulement 7% des entreprises en ayant bénéficié.
• Enfin, 57% des entreprises a réclamé un report des échéances sociales, et à peine 35 % d’entre elles (35%) ont fait de même pour les échéances fiscales.