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Première attaque contre la nouvelle prime à la conversion

Girault Nicolas
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« Le CNPA ne comprend pas et ne peut pas cautionner que la prime à la conversion, mesure à la fois sociale, territoriale et écologique, soit mise à mal pour les seuls comptes de l’État », réagi le syndicat patronal au lendemain de la publication du décret sur la prime à la conversion. Comptant de nombreux concessionnaires dans ses rangs, il est le premier à tirer à la fois contre le texte et son délai d’application. Sa réaction est d’autant plus vive qu’à l’occasion du comité stratégique de la filière, il avait alerté le Premier ministre sur les enjeux du maintien des véhicules diesel et des VO dans le dispositif, tout en le mettant en garde sur le flou de la communication gouvernementale autour de cette prime… Cinq jours avant publication du dernier décret signé par François de Rugy en tant que ministre de l’Environnement.

Pas assez démocratique et avec un délai trop court

Le syndicat rappelle que la nouvelle mouture de la « prime à la casse » réduit « drastiquement tant les modèles éligibles que les populations qui auront accès à la prime ». Surtout, « Le véhicule d’occasion est la première victime de cette réforme, alors même qu’un Français sur quatre fait l’acquisition chaque année d’un véhicule d’occasion, contre un Français sur 28 pour les véhicules neufs ». L’année dernière le VO représentait 68 % des dossiers de demande de prime…Enfin, le CNPA déplore que le décret ayant été publié quinze jours avant sa mise en œuvre, les entreprises, qui gèrent la prime à la conversion et les bonus, n’ont plus que treize jours pour s’adapter… Il rappelle aussi que la majorité des automobilistes qui constateront à la rentrée qu’ils ne sont plus éligibles au dispositif, verront leur décision d’achat perturbée sur un marché déjà compliqué par de nombreux changements réglementaires… Dans ce contexte, le syndicat a demandé à être reçu en urgence par Elisabeth Borne, nouvelle ministre de l’environnement. Celle-ci devra probablement affronter d’autres réactions de professionnels contre la mesure signée par son prédécesseur, ainsi que par Edouard Philippe, Bruno Le Maire et Gérald Darmanin...
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Girault Nicolas
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