Renault taille dans le gras et supprime 15 000 emplois
Le constructeur redimensionne ses usines, réduit ses frais généraux et lamine son organigramme. Renault veut passer sa production mondiale à 3,3 millions de véhicules annuels contre 4 millions actuellement et économiser 2 Md€ soit 20 % de ses coûts fixes. Conséquence : 15 000 seront supprimés dont 4 600 en France (50% d’ouvriers, 50% d’ingénieurs).
Dans le viseur :
- L’usine de Dieppe en Seine-Maritime, selon l’avenir donné à l’Alpine 110,
- Les Fonderies de Bretagne à Caudan (Morbihan) est à vendre,
- Le site de Choisy-leRoi (Val-de-Marne),
- Flins (ZOE électrique et Nissan Micra) doit devenir un centre d’économie circulaire, d’ingénierie et de prototypes, avec une réduction des effectifs de 2 600 à 1 600, à terme, via des départs naturels, à la retraite, démissions ou mutations.
- Le transfert de Maubeuge à Douai, dans le Nord est en suspens.
- Le Technocentre de Guyancourt (Yvelines) et ses 11 000 salariés passera à 1 500 personnes pour ne garder que la R&D à forte valeur ajoutée. Les prestataires sont coupés de moitié. En appui, viendront les pays à bas coût comme la Roumanie, pour le reste.
Le plan a été présenté aux représentants des salariés en comité de groupe et en CSE (comité social et économique). Le constructeur suspend ses projets d’extension au Maroc et en Roumanie. Certaines activités mécaniques seront rapatriées de Turquie. Luca de Meo, le directeur général entre en fonction le 1 er juillet, et présentera cet automne un nouveau plan produits.
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