Le garage Hentic en quête de diversification

Cet AD Expert depuis 2022 est en quête de diversification et a investi dans un matériel de décalaminage moteur sur des organes tels que les FAP, les vannes EGR ou les injecteurs. « Cela permet bien entendu de mieux préparer les véhicules avant de passer au contrôle, mais le message que nous souhaitons faire passer est que l’entretien régulier de ces dispositifs anti-pollution permettra à terme de réaliser de substantielles économies pour le client ». C’est dans cette même logique que le dirigeant, Thomas Medar, vient de se doter d’une machine permettant de réaliser les vidanges de boîtes automatiques. « Elles ne sont pas toujours préconisées, les concessions alentours le font rarement, même si les fabricants le demandent. C’est notamment le cas du groupe Stellantis et de BMW.  Une vidange est une opération complexe, un peu onéreuse, mais beaucoup moins chère qu’un remplacement de boîte », poursuit le jeune patron.
Implanté à l’entrée de la ville depuis 1960, ce vaste établissement emploie aujourd’hui trois salariés formés pour les opérations d’entretien, petite et grosse mécanique. Environ 3000 entrées atelier par an à un taux horaire moyen de 72€. La taille de ses locaux, son vaste show-room, actuellement inutilisé lui offre un fort potentiel de développement. 

Thomas Medar a repris l’entreprise en 2018. Formé à la mécanique ainsi qu’à la réception client, il a succédé à Frédéric Hentic, ancien chef d’atelier de la concession BMW de Rennes, « mais qui a drainé de nombreux propriétaires de la marque et a développé l’activité du garage en direction des marques allemandes dès 2008. A l’époque, Hentic auto avait noué un partenariat avec BMW, une situation qui perdure encore mais qui ne concerne plus les ventes VN et VO « trop chronophages et pas assez rentables » estime Thomas Medar.

En 2022, le garage se rapproche du réseau AD et accroche le panneau AD Expert. « Le prix des pièces premium avait déjà bondi et j’étais soucieux de proposer à ma clientèle des prestations à prix contenu, explique ce jeune adhérent de 33 ans, ajoutant que la notoriété de la marque permet d’élargir le courant de chalandise à des opérations « toutes marques » et non plus spécifiquement le haut de gamme allemand. Quant à la déprogrammation des moteurs, soit en puissance, soit à l’éthanol, c’est du passé. « Je faisais sous-traiter ces opérations et j’ai eu des retours parfois compliqués, j’ai donc tout arrêté pour me concentrer sur les opérations que nous maîtrisons ».