Reconditionnement : Starterre a ouvert une clinique

Concrètement, pour que le revendeur – agents et MRA majoritairement – puisse établir une proposition commerciale cadrée, il prend appui sur un parc de 3000 VO, mis en ligne sur pro.starterre, outil digital gratuit permettant l’accès à des secondes mains expertisées et normées. Aussi, la plateforme offre au pro une vitrine personnalisable pour ses clients et tout un panel d’outils comme la gestion des clients, une garantie panne mécanique, de la multidiffusion, un outil d’estimation et de cotation, de l’accompagnement voire une marketplace… « Notre stock devient ainsi son stock, normé et expertisé, et il accède à nos services ! En amont, nous assurons un sourcing millimétré via nos 250 fournisseurs européens (concessionnaires, retours de loueurs, marchands, enchères, constructeurs, enchéristes et reprises à particuliers), en VP comme en VUL », assure Alexandre Michaud, le directeur commercial de Starterre. En aval, le VO acheté par ses équipes passe par un centre de 9000 m² équipé du portique d’inspection ProovStation, d’un labo photo capable d’accueillir des VUL et des camping-cars… afin d’évaluer au plus juste les frais de remise en état du VO (FREVO), hors VO dont la valeur résiduelle est trop faible. Pour ceux qui ne sont pas reconditionnés, la plateforme fournit un maximum d’informations pour une revente en l’état. Sur parc, le VO voit son prix réévalué chaque jour afin de réduire son immobilisation. 

« Tout est fait pour que nos véhicules respectent nos standards de qualité avec une expertise maximale, dans la mesure où nos clients pros les achètent à distance pour les revendre ensuite. Tout doit être parfait », lance Alexandre Michaud, qui constate l’appétence croissante des indépendants pour le business VO. Pour preuve, l’accord avec l’enseigne Point S, noué en 2022, avec le concept Vente Auto et Starterre en marque blanche mais sourceur principal (Lire Point S lance Vente Auto). « Notre but est de donner un accès à tous au monde du VO, quelle que soit sa taille. Le MRA doit avoir les mêmes outils qu’un concessionnaire. Et nous lui donnons cette possibilité. »