Sourcing VO : Savoir acheter pour mieux revendre
Connaître l’historique d’un véhicule avec ses éventuels points faibles permettrait de réduire de 20% le prix lors de la négociation. Utile pour un pro qui doit constituer son stock avec des lots facilement revendables...
D’après carVertical, certaines informations permettent de jouer sur le prix annoncé. Le spécialiste des rapports sur l’historique des véhicules d’occasion indique comment faire baisser la valeur annoncée de chaque unité lors de l’étape ultime de la négociation, sachant qu’un revendeur de VO peut-être un réparateur ayant ajouté cette activité à son business traditionnel :
• S’informer au préalable et à minima sur le modèle afin d’en connaître les points faibles notamment sur la mécanique (défauts et rappels constructeurs, avis et forums).
• Être attentif sur les aspects du véhicule, intérieur et extérieur (corrosion, composants électriques défectueux, pneus usés, fuites d’huile ou liquide de refroidissement, rayures et coups) pour évaluer les potentiels frais de remise en état
• Passer par l’étape obligatoire de l’essai routier
Mais surtout, obtenir l'historique des véhicules est la clé pour découvrir les éventuelles fraudes au kilométrage, les dommages, les changements de propriétaire, l'entretien...
« Si l'acheteur découvre un point noir dans l’historique ou les preuves d'un accident, cela peut faciliter les négociations. Vérifier l'historique est une étape essentielle. Ne pas le faire peut conduire à payer trop cher pour une voiture en mauvais état », explique Matas Buzelis. L’expert du secteur automobile chez carVertical indique ainsi que 15,2 % de toutes les voitures vérifiées sur la plateforme ont eu leur compteur kilométrique trafiqué, et plus de la moitié (52,3 %) ont déjà été endommagées ! « En fonction de l'état du véhicule et du prix de départ, il est alors possible de négocier une réduction allant jusqu'à 20 % de son prix de vente annoncé », indique Matas Buzelis.