
VO : « La réactivité de l’écosystème Autosphere cassent les codes »

Impossible de passer à côté d’Emil Frey France en matière de VO. Via sa marque Groupe Autosphere, le premier distributeur de France, avec 113 230 véhicules écoulés en 2024, a vendu 90 853 VO l’an passé dans son réseau de 260 concessions. Le VO représente 23 % de son activité sur un CA global de 5,2 Md€ (dont 1,41 Md€ en après-vente/PR).
Chaque reprise est évaluée (expertise et FREVO) après avoir été rachetée au préalable par l’un des sites du groupe. Le véhicule part systématiquement en reconditionnement dans l’un des trois CRVO du groupe (sauf s’il est repris par un enchériste). Il est photographié et mis en ligne, avec duplication sur les sites d’annonces type La Centrale ou Leboncoin, avant même son retour en concession !
Exemple immersif au cœur du récent pôle automobile d’Emil Frey France de La Teste-de-Buch (33), inauguré l’an passé. Le village de 10 000 m2 est une savoureuse juxtaposition de marques, en VN (BYD, BMW/MINI), en VO avec un centre après-vente multimarque Autosphere, en logistique PR avec Barrault. Et c’est bien cette mutualisation qui créée la synergie, déjà exploitée à Poitiers, puis déclinée à Clermont-Ferrand et Tours. « Nous suivons les principes fondamentaux du commerce selon lequel pour bien vendre, il faut bien acheter ! Le multimarquisme est un formidable outil qui nous permet de travailler sur une palette large en termes de clients et de produits (âge et segment). Cela nous permet de générer des leads et de les qualifier, de bénéficier à l’échelle nationale de plus de 400 VO mis en commun en permanence. Notre puissance de feu nous permet d’acheter tous les véhicules que nous voulons pour doter nos stocks. La seule condition est de rentabiliser ces achats par des ventes rapides. Mais à ce stade, c’est l’expérience de nos vendeurs qui intervient », lance Christophe Jan.
Mot d’ordre : réactivité
Pour le responsable d’exploitation Groupe Autosphere, « la fluidité des flux et la réactivité de l’écosystème en place cassent de toute façon les codes habituels, permettent des rotations de stocks rapides et satisfont tout aussi vite le client final. » Une réactivité qui prend déjà en compte l’arrivée des occasions électriques dans les reprises. Un processus de revente en apprentissage continu sachant que pour convaincre le client d’acheter un VO électrique, « il faut être soi-même convaincu », sourit Christophe Jan.
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