AAG : Cap au Sud pour la filialisation

Muriel Blancheton
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Thierry Dufour, directeur des opérations en charge des filiales AAG

Les filiales hexagonales de distribution AAG ont bouclé 2020 sur un business baissier à - 8,9 % (556 M€). Sur les dix-huit derniers mois, le groupe est resté dans un rythme ralenti de croissance externe.

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Il annonce la reprise du Précisium APV (2 M€ de CA) à Bourg-lès-Valence, dans la Drôme, fin 2019. En 2020, AAG a racheté l’un des sites du feu-groupe Laurent à Davézieux, en Ardèche. Enfin, dernière acquisition en date en juillet en Haute-Loire, Rapid Auto, une belle affaire (6 M€ de CA 2020, classée N° 83 du Top 100) implantée à Yssingeaux et pilotée par les frères Sabattier souhaitant faire sonner l’heure de la retraite. L’ex-Partner’s passe ainsi sous panneau Groupauto. D’autres acquisitions sont programmées d’ici la fin de l’année. « Nous sommes très présents sur la moitié nord de la France, mais moins dense au Sud où nous allons donc porter nos efforts », explique Thierry Dufour, directeur des opérations en charge des filiales. Parallèlement, AAG a poursuivi son travail d’optimisation du réseau en propre. Une dizaine de sites non viables ont été fusionnés au cours des dix-huit derniers mois pour arriver à 240 magasins. De quoi générer un coup de booster sur la rentabilité. Même si leur problématique générale est moins la rentabilité, « qui est souvent bonne », que la croissance commerciale. « Mais, au sortir du confinement, les filiales ont fait jeu égal avec les indépendants, car nous travaillons sur la notion de croissance organique. »

Beau succès pour la marque privé NAPA

Un des leviers de performance : le déploiement de la marque privée NAPA. « Tous les sites la proposent et cela fonctionne bien. Nous n’en sommes qu’au début et nous n’avons pas encore à disposition toutes les familles de produits. Mais à chaque fois que nous en lançons une, elle est plus large en termes de couverture de parc que nos concurrents », assure Thierry Dufour. Le rôle « laboratoire » des filiales joue donc à plein pour convaincre des indépendants « plus prudents sur le développement de NAPA et qui attendaient de voir pour se lancer ». Enfin, 2021 a bien démarré pour les filiales : « Nous progressons plus que nos clients ateliers, ce qui veut dire que l’on prend des parts de marché. Une bonne année à l’horizon. »

Muriel Blancheton
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