Autodistribution : les filiales aux avant-postes du développement

Jean-Marc Pierret
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Il en va des filiales comme des indépendants : Autodistribution compte principalement sur le développement organique pour en renforcer le maillage, tout particulièrement au terme d’une année 2020 peu propice aux acquisitions. 

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Avec un maillage de 240 magasins pilotés depuis vingt-trois filiales de distribution, Frédéric Gaillard, directeur du Commerce, estime que la taille moyenne est en phase avec l’objectif initial de leur donner un périmètre unitaire solide. Les filiales sont dans la moyenne des indépendants et sont d’ailleurs sorties de la difficile année 2020 avec « un niveau de performance très similaire à celle du groupe PHE ». S’il ne souhaite pas en dire plus notamment sur le mix VL/PL, on peut au moins les considérer proches du - 2 % (774 M€) affiché par le groupe PHE, soit bien mieux que les - 7 % du négoce de pièces VL en général. Et comme les indépendants, elles enregistreraient donc depuis le début 2021 des progressions mensuelles variant entre + 5 et + 10 %...(inter) Une renta proche de celle des indépendantsEt surtout, la question de la rentabilité est loin derrière. Bien sûr, et par principe de saine gestion, « la question de la rentabilité, de la profitabilité et de la performance se posera toujours, même si n’est plus un sujet depuis longtemps », explique-t-il. Elles affichent une rentabilité similaire à celles des indépendants et certaines « font même partie des entreprises les plus rentables de groupement », insiste-t-il. La question centrale est plutôt de « benchmarker » constamment les deux univers indépendants et filiales pour en rapprocher le meilleur des deux mondes. « L’un des plus grands enjeux consiste à recréer dans un environnement de salariés la même dynamique que celle qui se déploie dans un environnement entrepreneurial », souligne Frédéric Gaillard.(inter) Les grades Initial, Medium et Full assimilésQuand il s’agit de déployer de nouveau concepts en tout cas, les filiales sont au rendez-vous. En matière de modernisation des magasins, 100 % des 240 points de vente sont d’ores et déjà convertis à l’un des grades pilotant le déploiement (Initial, Medium ou Full). En matière de click&collect aussi, elles ont ouvert le bal, passant maintenant le témoin à une dizaine d’indépendants. Un rôle de laboratoire parfaitement assumé et particulièrement utile à la performance globale de l’enseigne : les filiales « essuient les plâtres » d’autant mieux que leur expérience et les ajustements qu’elles inspirent sont directement exploitables et déployables, car compris par les indépendants qui font le même métier qu’elles…jm.pierret@zepros.fr

Il en va des filiales comme des indépendants : Autodistribution compte principalement sur le développement organique pour en renforcer le maillage, tout particulièrement au terme d’une année 2020 peu propice aux acquisitions. Avec un maillage de 240 magasins pilotés depuis vingt-trois filiales de distribution, Frédéric Gaillard, directeur du Commerce, estime que la taille moyenne est en phase avec l’objectif initial de leur donner un périmètre unitaire solide. Les filiales sont dans la moyenne des indépendants et sont d’ailleurs sorties de la difficile année 2020 avec « un niveau de performance très similaire à celle du groupe PHE ». S’il ne souhaite pas en dire plus notamment sur le mix VL/PL, on peut au moins les considérer proches du - 2 % (774 M€) affiché par le groupe PHE, soit bien mieux que les - 7 % du négoce de pièces VL en général. Et comme les indépendants, elles enregistreraient donc depuis le début 2021 des progressions mensuelles variant entre + 5 et + 10 %... Et surtout, la question de la rentabilité est loin derrière. Bien sûr, et par principe de saine gestion, « la question de la rentabilité, de la profitabilité et de la performance se posera toujours, même si n’est plus un sujet depuis longtemps », explique-t-il. Elles affichent une rentabilité similaire à celles des indépendants et certaines « font même partie des entreprises les plus rentables de groupement », insiste-t-il. La question centrale est plutôt de « benchmarker » constamment les deux univers indépendants et filiales pour en rapprocher le meilleur des deux mondes. « L’un des plus grands enjeux consiste à recréer dans un environnement de salariés la même dynamique que celle qui se déploie dans un environnement entrepreneurial », souligne Frédéric Gaillard.

Les grades Initial, Medium et Full assimilés

Quand il s’agit de déployer de nouveau concepts en tout cas, les filiales sont au rendez-vous. En matière de modernisation des magasins, 100 % des 240 points de vente sont d’ores et déjà convertis à l’un des grades pilotant le déploiement (Initial, Medium ou Full). En matière de click&collect aussi, elles ont ouvert le bal, passant maintenant le témoin à une dizaine d’indépendants. Un rôle de laboratoire parfaitement assumé et particulièrement utile à la performance globale de l’enseigne : les filiales « essuient les plâtres » d’autant mieux que leur expérience et les ajustements qu’elles inspirent sont directement exploitables et déployables, car compris par les indépendants qui font le même métier qu’elles…

Jean-Marc Pierret
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