Les transports et la logistique impactés par les JO 2024
Si 54 % des entreprises de transport et de logistique n’ont pas perçu d’« effet JO » sur leur activité, 41 % déclarent un effet défavorable, dont 8 % un effet « très » défavorable !
C’est ce qui ressort d’une étude ‘flash’ menée par l’Union TLF entre le 1er et le 8 août. Au total, 39 entreprises – représentant 50 000 salariés – ont répondu et 6 auditions de moyennes et grandes entreprises ont permis à l’organisation professionnelle de prendre le pouls de l’activité de ses adhérents à l’occasion de cette manifestation.
Multiples surcoûts
Majoritairement, l’activité s’est révélée conformes aux prévisions ; dans un tiers des cas toutefois, elle s’est avérée inférieure à ce qui avait été anticipé. Surtout, 56 % des entreprises interrogées déclarent un surcoût lié aux JO, principalement en raison d’un allongement des délais de livraison (77 %), mais parfois aussi du fait d’une mise en œuvre d’une nouvelle organisation logistique (50 %) ou une nouvelle gestion RH adaptée pour l’occasion (45 %). À noter également : ces surcoûts ont pu aussi avoir pour origine des charges administratives plus lourdes, comme la gestion des QR codes, mais aussi le recours plus important à la cyclo-logistique (investissement dans des véhicules, sous-traitance)…
Quid des Jeux Paralympiques ?
Tirant un bilan de ces Jeux Olympiques, l’organisation professionnelle avance des recommandations alors que les Jeux Paralympiques prennent le relais, et que la fin des vacances scolaires approche, synonyme de plus fort trafic dans la capitale. L’Union TLF souhaite ainsi que les pouvoirs publics informent le plus en amont possible les professionnels des restrictions de circulation pendant la manifestation, l’adaptation des réglementations imposée aux acteurs de la logistique (comme l’adaptation du fonctionnement des voies olympiques en mode ‘dynamique’ en fonction des besoins de déplacement des athlètes, ainsi que la définition de créneaux horaires supplémentaires pour les livraisons dans les périmètres rouges), ainsi qu’un maintien du dialogue public/privé pendant et après les Jeux Paralympiques en vue d’une amélioration continue de la logistique urbaine parisienne à l’aune de la Zone à Trafic Limitée (ZTL) et du déploiement de la Zones à Faibles Emissions (ZFE-m)…