Axa/Nobilas (suite) – Réponse(s) à notre carrossier « pro-Nobilas »…
"Effectivement, le début de son histoire avec NOBILAS me rappelle fortement la nôtre.
"Il y a 8 Ans, notre entreprise devait faire face à de graves problèmes financiers et Nobilas est arrivé. Nous avons vu en cette société notre solution et pendant plusieurs années, nous avons évolué grâce à eux ; nous faisions 14 véhicule/semaine et nous avions également embauché une personne retraitée pour effectuer les SAD.
"Tout allait merveilleusement bien. Notre société reprenait pied, nous étions classés "GOLD" et nous étions devenus l'un de leurs carrossiers de référence lors de leurs réunions. Après 6 ans chez NOBILAS, mais 18 ans d'existence, nous avons décidé enfin d'investir dans une nouvelle carrosserie qui était le rêve tant espéré de mon mari, dans le métier depuis l'âge de 14 Ans.
"C'est à ce moment que tous les ennuis ont commencé. Profitant d'une faiblesse de notre part (nous étions accaparés par le retard des travaux dans les nouveaux locaux et par la gestion de l'atelier existant), NOBILAS est venu nous poser ses exigences en nous mettant la pression pour changer de peinture.
"Travaillant depuis le début avec le même fournisseur et étant liés avec lui, nous ne pouvions pas céder. Et comme vous [NDLR : Aymeric Laugel, le carrossier auquel ce courrier répond] , mon mari ne s'est pas démonté. NOBILAS a donc décidé de nous fermer les robinets pendant 4 mois, 4 mois durant lesquels nous ne recevions plus une seule mission alors qu'elles représentaient plus de 60% de notre chiffre d'affaires.
"Après diverses négociations, nous avons réussi à conserver notre marque de peinture puisque, bien évidement, NOBILAS y avait trouvé son compte en négociant directement avec notre fournisseur.
"Après la résiliation des contrats en décembre 2012, nous aurions souhaité ne pas recommencer avec eux. Mais notre dépendance financière était trop importante vues les charges à assumer dans notre nouvelle structure. Aussi avons-nous décidé de re-signer avec NOBILAS, mais en refusant les conditions de leur super-contrat Partinium, beaucoup trop lourd (trop facile de mettre ses œufs dans un nid tout prêt). Nous souhaitions moins de volumes de NOBILAS pour pouvoir développer d'autres choses et être moins dépendants d'eux.
"Mais malheureusement la chose à été très mal perçue par "le Gourou", comme certains l'appellent. Car effectivement, nous avions vraiment l'impression d'être dans une secte où nous ne pouvions plus contrôler nous-mêmes notre société pourtant financée par nous et non pas par NOBILAS.
"Entre les obligations d'effectuer un certain chiffre d'affaires dans leur centrale d'achat où les produits sont chers et de très mauvaise qualité, leur véhicule de prêt au double du prix des concessions, leur programme informatique, la cotisation annuelle, leur partenaire en ressources humaines (pour mieux voir ce qui se passe dans votre entreprise), les SMS et MAIL journaliers... Si tout cela n'est pas digne d'une secte, alors c'est au moins du harcèlement.
"Ils ont donc décidé, une fois de plus, de nous punir comme des enfants en nous privant de toute mission en début d’année ; de plus, nous avons appris que notre statut Gold avait été annulé lors de la résiliation des contrats et que, donc, nous repartions en bas de l’échelle, c’est-à-dire en étant à nouveau redevables de la cotisation annuelle (quelle arnaque...).
"En milieu d’année, nous avons pris la décision que nous aurions dû prendre depuis longtemps malgré les conséquences : rompre le contrat. Car à ce jour, notre belle carrosserie est à l’agonie et en plus, pour en rajouter, Nobilas a gardé l’argent de réparations que nous avons effectuées et qui nous appartient, soi-disant en compensation des cotisations annuelles dues jusqu’à la fin du contrat de 5 ans.
"Mais qui sont ces gens pour avoir le pouvoir et le droit de faire autant de mal à notre profession sans que qui que ce soit ne les arrête ?
"Aujourd’hui nous essayons de survivre. Cela est d’autant plus difficile que je dois assumer seule avec mon fils toutes les difficultés qui en découlent. Car tout cela a rendu mon mari malade, l’a détruit, à force de voir son rêve anéanti par des gens sans scrupule, destructeurs et NON pas SALVATEURS comme vous pouvez le penser, Mr LAUGEL.
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