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Arrêté d’application PIEC (suite) : la FFC y va de sa propre affiche !

Romain Thirion
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Suite à la récente parution de l’arrêté d’application relatif à l’utilisation de pièces issues de l’économie circulaire (PIEC), la FFC Carrossiers-Réparateurs a choisi de proposer à ses adhérents une affiche permettant d’informer les clients automobilistes de leurs droits en la matière. Quand bien même une affiche similaire existe depuis l’an dernier, proposée par le Ministère de la Transition écologique et solidaire…
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On n’est jamais mieux servi que par soi-même. Et parce que l’affiche proposée par le Ministère de l’écologie depuis 2017 avait tendance à être placardée un peu n’importe où dans les ateliers, sauf là où elle pouvait être visible, la FFC Carrossiers-Réparateurs a décidé de fournir à ses adhérents une affiche de son cru, afin de leur permettre de sensibiliser à leur façon leurs clients à leur droit à une réparation à base de pièces issues de l’économie circulaire (PIEC).L’arrêté d’application de l’article L224-67 du Code de la consommation, finalement paru mi-octobre après plus de deux ans d’attente, oblige en effet les professionnels de la maintenance et de la réparation auto à informer, par voie d’affichage physique et sur Internet, les automobilistes qu’ils peuvent opter pour des PIEC dans le cadre de la remise en état de leur véhicule. Et ce, qu’il s’agisse de pièces d’échange standard, d’échange-réparation ou de pièces de réemploi (PRE).
Une liste de PIEC autorisées bien visible
Le document conçu par la FFC Mobilité Réparation et Services exclusivement pour ses adhérents sur la base de l'arrêté définitif précise notamment au client «qu’il a le choix d’opter pour la PIEC en alternative à la pièce neuve sur simple demande», confirme le syndicat. «Il rappelle également quelles sont les pièces concernées et les cas où seul le professionnel peut décider de ne pas les proposer», un point très important sur lequel l’ensemble des fédérations de réparateur ont été très vigilantes. «Le choix final du client devra être formalisé par écrit sur le devis de réparation, puis signé des deux parties» signale, en outre, la FFC.Aussi, celle-ci se félicite d’avoir contribué aux travaux de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) en amont de la sortie de cet arrêté. «Les démarches de la Fédération ont porté principalement sur un allégement considérable du travail administratif des réparateurs, explique-t-elle dans un communiqué, comme d’autres organisations professionnelles du secteur avant elle. Le nouveau texte, qui en tient compte, entrera en vigueur au 1er avril 2019», rappelle-t-elle également.
Romain Thirion
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