
Airbags Takata : coup de pression sur les ateliers

Trop lent, le rythme de remplacement des airbags dangereux ! Fin juillet, le gouvernement a donc pris des mesures pour que les constructeurs accélèrent le mouvement.
En août, Point S annonçait que ses centres ne refuseraient pas les véhicules équipés d’airbags Takata, mais « à condition que les interventions n’impliquent pas le système airbag » et en rappelant les consignes de sécurité. Car Speedy, Norauto ou encore Feu Vert ont pour leur part fermé leurs baies à ces véhicules ! Les centres de contrôle technique pourraient aussi attendre un remplacement avant de réaliser les inspections périodiques. La pression monte donc dans les ateliers. Et de fait, la campagne de rappel est active depuis plus de dix mois avec pour la grande majorité des constructeurs un taux de remplacement d’à peine 40 %. Et on parle de quelques 2,5 millions de véhicules ciblés, dont 1,7 million frappés d’une interdiction de circuler.
Au maximum deux mois pour le remplacement
Pour accélérer le mouvement, le ministère du Transport a publié au Journal Officiel un arrêté le 20 août, selon l'AFP. Depuis le 19 août, pour chaque véhicule sous “stop drive”, les constructeurs ont l'obligation de proposer un rendez-vous au maximum dans les deux mois qui suivent. Si le rendez-vous n'est pas possible dans les 15 jours, les constructeurs doivent proposer aux automobilistes un véhicule de courtoisie ou le financement d'un moyen de transport équivalent, comme un véhicule de location.
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