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Budget 2025 : les grossistes alertent contre « le détricotage de la politique de l’offre »

Caroline Ridet
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ANTIGLIO Stéphane CGF

Par la voix de la Confédération des Grossistes de France, les entreprises de gros s’alarment de voir arriver une cohorte de mesures coûteuses pour eux et qui briseraient leur compétitivité. 

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Nouvelles taxes, hausse des prélèvements existants, rabotage d’aides ou d’exonérations : le programme de réduction des déficits promis par le gouvernement inquiète les grossistes, qui parlent « d’un véritable coup de massue pour le commerce de gros ». Le débat sur le budget 2025, particulièrement inflammable dans l’hémicycle, fait également monter en température les patrons du commerce de gros. La Confédération des Grossistes de France (CGF) a fait les comptes et estime à 1,2 Md€ la coupe dans les aides à l’apprentissage, de 500 M€ à 1 Md€ le surcoût pour les entreprises (de plus de 11 salariés) lié au projet d’augmentation de la contribution pour le financement des transports en commun. Sans parler du projet de rabotage des exonérations de cotisations patronales, d’extensions de la Tascom (taxe sur les surfaces commerciales) ou de création d’une taxe pour les entreprises ne verdissant pas assez rapidement leur parc (de plus de 100 véhicules).

« Cette cohorte de nouvelles taxes et de rabotage des avantages existants constitue un véritable détricotage de la politique de l’offre qui avait permis ces dernières années aux entreprises de retrouver un peu de marge de manœuvre. Assommer le secteur privé – alors que la France est déjà un champion mondial des prélèvements obligatoires –, c‘est prendre le risque d’un coup d’arrêt mis aux recrutements, aux investissements et à la croissance. C’est prendre également le risque de perdre de la compétitivité face à nos concurrents internationaux et de prendre du retard, par extension, dans d’autres combats majeurs comme la décarbonation et la digitalisation de nos entreprises », alerte donc Stéphane Antiglio, président de la CGF.

Caroline Ridet
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