Noces d’étain pour le garage Doiteau (AD Expert)
Lorsque Olivier Doiteau reprend le garage de son village de Cormes (72) il y a 10 ans, il se lance un défi : redonner vie à une activité qui était au bord de la faillite. Pari tenu ! Le garage Doiteau fête son 10e anniversaire, marquant également 10 ans de collaboration réussie avec le Réseau AD.
Pouvez-vous me retracer l’historique de votre garage ?
J’ai racheté le garage, qui existe depuis le début des années 80, il y a 10 ans, à l’occasion du départ en retraite de l’ancien propriétaire.
À l’époque, l’activité de dépannage autoroute et assistance hors autoroute existait déjà, mais l’activité mécanique était en déclin et la carrosserie fermée ! J’ai donc maintenu l’activité de dépannage telle qu’elle, puis, peu à peu, nous avons réussi à retrouver de la clientèle et à réouvrir l’atelier de carrosserie. Au début, j’étais seul avec un compagnon et une secrétaire à mi-temps. Aujourd’hui, nous sommes 7.
Quand vous avez repris, l’activité était donc en berne ?
Oui, complètement. J’ai d’ailleurs gardé le carnet de rendez-vous de l’époque. La semaine où j’ai repris le garage, il n’y avait qu’un seul rendez-vous.
C’était audacieux de votre part !
Inconscient vous voulez dire ! (rires) J’ai mis un an à mûrir le projet avant de me lancer. Je suis natif de Cormes, j’avais toujours eu pour projet de m’installer ici, étant passionné de mécanique depuis mes 15 ans. Quand l’opportunité s’est présentée, j’ai décidé de relever le défi, même si la situation n’était pas très encourageante. Finalement, j’ai eu de la chance, car grâce à l’activité dépannage, dès que je récupérai un véhicule en panne, je faisais en sorte de le garder pour les réparations. C’est comme ça que l’activité a redémarré, et le bouche-à-oreille a fait le reste. Aujourd’hui, le dépannage progresse encore, nous allons d’ailleurs dépasser la barre des 1 200 interventions cette année, et mon garage vit principalement grâce à la clientèle locale.
Vous avez commencé avec le panneau Autoprimo. Aujourd’hui vous êtes Garage AD Expert. Pouvez-vous m’expliquer comment s’est fait cette évolution ?
Lorsque j’ai racheté la structure, elle était déjà sous l’enseigne Autoprimo. J’ai rencontré la personne en charge de l’animation du Réseau AD, chez mon distributeur Autodistribution Morize Loiret, dont je dépends. À l’époque mon activité était modeste et un autre garage AD existait déjà à proximité, j’ai donc gardé l’enseigne Autoprimo pendant plusieurs années. Par la suite, avec la progression de mon chiffre d’affaires, il est devenu logique de passer sous l’enseigne AD, qui offre davantage de possibilité de développement.
Qu’est-ce qui vous a convaincu concrètement ?
Le relationnel a joué un rôle crucial. Bien sûr, j’ai été démarché par d’autres réseaux mais ce sont souvent les petits détails qui font toute la différence. Et en l’occurrence, ce qui a pesé dans mon choix, c’est le contact humain, une équipe efficace et accessible.
C’est ce lien humain qui, pour vous, donne de la valeur à l’appartenance à un réseau ?
Absolument, pour moi c’est essentiel. En cas de problème, je veux avoir un interlocuteur réactif, capable de me proposer des solutions. Avec Autodistribution Morize Loiret, c’est exactement ce que je retrouve. Appartenir au Réseau AD, c’est avoir un soutien et un accès à différents outils techniques et de communication, auxquels je n’aurais pas accès seul. Par exemple, sans l’enseigne AD, il serait plus difficile pour moi d’être visible dans les médias, d’avoir accès aux dernières innovations techniques ou aux formations adaptées
Le fait d’avoir évolué au sein du réseau est-il une forme de reconnaissance pour vous ?
Oui, je pense. Je sais par expérience que l’enseigne AD Expert n’est pas proposée à tout le monde. Il faut avoir du matériel adéquat, des équipes qualifiées avec des compétences techniques… Je ne pense pas que AD attribue son enseigne à quelqu’un qui peut être boulanger autant que garagiste ! (rires). Donc oui, c’est une reconnaissance. Et puis je vois bien dans mon activité dépannage que la médiatisation de l’enseigne porte ses fruits. Aujourd’hui, les consommateurs connaissent la marque AD, ils savent que c’est une référence et je pense que cela joue en notre faveur.
Vous me parliez de formation, le prochain grand défi de la réparation indépendante est le véhicule électrique. Vous sentez-vous accompagné également sur ce sujet ?
Oui, bien sûr. Le Réseau AD nous propose une large gamme de formations qui nous permettent de rester à jour sur les évolutions technologiques. Pour le moment, les véhicules sont surtout dans les réseaux de concessionnaires, mais nous sommes déjà formés pour intervenir sur les véhicules électriques lors des dépannages. Je priorise maintenant les formations sur les interventions mécaniques sur ces véhicules, sur l’installation d’une borne de recharge dans le garage, etc. Aujourd’hui tout cela est impératif. J’ai récemment investi dans un pont élévateur adapté aux VE, l’un de mes compagnons suit actuellement une formation pour intervenir sur les boitiers électroniques… L’essentiel pour moi est de continuer à nous former régulièrement sur les dernières technologies.
Et un dans futur proche, envisagez-vous de développer d’autres activités ?
J’aimerais développer une activité de vente, mais comme je suis plus porté sur la mécanique et que je manque de temps, c’est un peu compliqué. Du coup, pour l’instant, à court terme, je préfère faire bien ce que je sais faire !